Fondation 30 Millions d'Amis

Fondation 30 Millions d'Amis
Faites un donFaire un don

La Ferme des Aubris

La Ferme des Aubris, un havre de paix pour les équidés maltraités ou abandonnés

Le refuge de la Tuilerie

Refuge "la Tuilerie" un havre de paix pour les animaux sortis de l'enfer

 €

Votre don ne vous coûte que
XXX après réduction fiscale

Comportement

5 bonnes résolutions pour le bien-être des animaux

Mieux les nourrir, offrir des abris à la faune sauvage ou encore adopter des animaux rescapés des abattoirs, voilà quelques-unes de vos résolutions 2025 concernant le bien-être animal./©iStock

Le mois de janvier est souvent synonyme de bonnes résolutions. 30millionsdamis.fr vous a posé la question : quelles sont vos bonnes résolutions pour le bien-être des animaux en 2025 ? Voici quelques-unes de vos réponses.

Mieux les nourrir, offrir des abris à la faune sauvage ou encore adopter des animaux rescapés des abattoirs, voilà quelques-unes de vos résolutions 2025 concernant le bien-être animal. Des initiatives louables, qui pourront peut-être servir d’exemple au plus grand nombre.

1 – « Donner une meilleure alimentation à ma chienne »

Kikou, la chienne de Cécile, est gourmande, très gourmande… Alors sa maîtresse fait tout pour « qu’elle ne prenne pas trop de poids », en lui préparant des légumes par exemple, notamment des courgettes et des haricots verts. Question friandises, il est parfois difficile pour elle de ne pas céder. « Ce qui est bien c’est d’avoir une alimentation correcte et en bonne quantité, indique le Dr Bertrand Chefneux, vétérinaire, joint par 30millionsdamis.fr. Les friandises on évite, ça doit être donné raisonnablement. Il faut trouver la chose la plus légère possible, ça peut être un bout de carotte par exemple, ou un tout petit bout de poulet à la fin d’un repas. La friandise sert à récompenser. Il ne faut pas céder aux regards. »

©iStock

Célia, de son côté, veut « continuer de prendre soin de mon petit chat Marley », en étant vigilante sur les repas qu’elle lui donne. Le Dr Chefneux rappelle que « l’alimentation doit vraiment être adaptée à l’animal en fonction de son poids, de son âge, etc… » Le spécialiste insiste aussi sur l’alimentation complète : « Les animaux ont des besoins essentiels, comblés par des nutriments rajoutés dans les aliments spécialement faits pour eux, types industriels. »

Par conséquent, pour ceux qui seraient plus « alimentation ménagère », c’est-à-dire préparer eux-mêmes le repas des animaux avec par exemple de la viande, des légumes, « il faut que ces nutriments soient ajoutés en compléments alimentaires sous la forme de poudres que l’on mélange au repas et que l’on trouve auprès des vétérinaires ».

2 – « Continuer de les gâter »

©iStock

Sarah est l’heureuse maîtresse d’un chien et d’un chat et souhaite « continuer de les gâter un maximum toute l’année ». Avec de nouveaux jouets par exemple : « Les chiens sont des néophiles, ils aiment tout ce qui est nouveau ! Leur apporter de la nouveauté c’est très bien », confirme Jessica Christ, comportementaliste, contactée par 30millionsdamis.fr. Attention en revanche avec la nourriture, c’est plus délicat. Il faut veiller à ce qu’ils ne soient pas trop gâtés : « Il faut savoir rester modéré pour conserver une pertinence dans l’éducation du chien, sinon l’ordre a beaucoup moins d’impact. Or l’ordre est essentiel, au moins pour des questions de sécurité, comme le « Stop » par exemple. »

« Les chiens n’ont pas réellement besoin qu’on les gâte avec des friandises, analyse de son côté le Dr Bertrand Chefneux. C’est plus quelque chose que les humains ont tendance à s’offrir eux-mêmes. Ce que les toutous veulent, c’est courir, se balader. Ce n’est pas bon de trop gâter avec de la nourriture. » Mieux vaut donc jouer avec lui !  

3 – « Faire appel à une pet sitter pour sortir mon animal quand je travaille »

©iStock

Partir au travail et laisser son chien à la maison toute la journée… En 2025, Manon veut changer ça ! « Je vais faire appel à une pet sitter pour sortir ma chienne quand je travaille pour éviter que la journée ne soit trop longue pour elle, confie la jeune femme, à 30millionsdamis.fr. Je la sors matin et soir mais j’ai envie qu’elle ait une petite coupure au milieu. » Pour la comportementaliste Jessica Christ, c’est une très bonne initiative : « Ça dépend du nombre d’heures qu’il reste enfermé, mais au bout d’un moment, c’est important qu’il puisse sortir, se dégourdir les pattes. C’est un animal sociable, il peut vite devenir malheureux. »

Quels sont les éléments qui doivent alerter ? « Pendant les longues périodes d’absence, les destructions d’objets et de mobilier peuvent être des signes. L’urine aussi. Le plus parlant au niveau du stress et de l’anxiété, ce sont les plaies de léchage au niveau des pattes. C’est vraiment un indice de solitude. » Jessica Christ tient aussi à alerter sur « les promenades cantonnées au jardin » : « Ce n’est pas une vraie sortie. Il est important d’aller plus loin, pour qu’il puisse sentir d’autres odeurs, notamment celles des autres chiens, découvrir. S’en tenir à son jardin, c’est comme si à nous, on nous montrait toujours le même film… »

4 – « Mettre des abris pour les animaux dans mon jardin » 

©iStock

De son côté, Mari prévoit de mettre des abris pour les petits visiteurs dans son jardin. L’année dernière déjà, elle avait préparé des petites maisons pour coccinelles et pour les mésanges. « Il y avait 3 petits en 2023, et 6 en 2024, s’enthousiasme-t-elle auprès de 30millionsdamis.fr. Quant aux coccinelles, je crois qu’elles ont trouvé refuge dans mon jardin lors des orages. » En 2025, Mari veut créer des abris pour abeilles solitaires et pour hérissons. « Pour les abeilles, on peut agir facilement en disposant des petits gîtes isolés, recommande Nicolas Macaire, animateur du programme Refuges LPO France, joint par 30millionsdamis.fr. Beaucoup de gens utilisent des hôtels à insectes mais ce n’est pas bon car ça mélange tous types d’animaux au même endroit et ça crée des compétitions entre différentes espèces, parfois même au sein d’une seule. »

Pour la réalisation des gîtes, le spécialiste conseille de constituer des petits fagots de tiges creuses, des petits bouts de bambou ou des tiges de sureau « qui vont être fermées d’un côté pour que l’abeille puisse pondre au fond ». « Elle va ensuite fermer l’autre extrémité avec de la boue pour que la larve puisse se développer, poursuit Nicolas Macaire. L’idéal est de disposer ces petites habitations dans de l’herbe haute, dans des espaces fleuris et ensoleillés. »

Concernant les hérissons, « il faudra privilégier les tas de branches et de feuilles mortes et les laisser dépérir, c’est un gîte naturel pour eux ». Pour l’emplacement, « il faut que ce soit près de zones d’herbes hautes, de haies sauvages ». Autre détail à ne pas négliger : « Ne pas utiliser de produits pesticides car il y aurait une répercussion sur la chaîne alimentaire, notamment les escargots et petits invertébrés que le hérisson pourrait trouver au sol. » Autre solution pour installer une maison pour hérissons dans son jardin, les abris préfabriqués. « Ils se présentent comme une caisse retournée avec un tunnel d’accès où l’animal pourra entrer s’abriter. Vous pouvez mettre des feuilles par-dessus pour cacher un peu afin qu’ils ne soient pas dérangés par des curieux », précise le spécialiste.

Pour rappel, le hérisson d’Europe est un animal sauvage protégé par la loi en France (article L411-1 du code de l’environnement). « Il est interdit de le capturer, de le toucher, ou de le nourrir, insiste Nicolas Macaire. S’il est trouvé en détresse, il faut l’amener dans un centre de soins spécialisé faune sauvage. »

5 – « Adopter des poules de réforme »

©iStock

Cette année, Marjory, habitante de Charente-Maritime, ne souhaite pas adopter un chien ou un chat, mais… des poules de réforme ! Elle a déjà recueilli 2 poules rousses par le passé, et a conservé de bons souvenirs de cette période. « Je suis tombée amoureuse des poules, je ne mange plus de viande et j’évite les œufs, confie-t-elle à 30millionsdamis.fr. J’essaie de faire, à mon petit niveau, tout ce que je peux pour elles… »

Heidi Carneau, fondatrice de l’association Champs Libres Aux Poules, organise régulièrement des adoptions. Elle décrit des animaux attachants dans un précédent article paru sur 30millionsdamis.fr : « Elles sont beaucoup plus intelligentes que ce que les gens imaginent. Et beaucoup plus amusantes aussi. On peut créer un relationnel assez fort avec une poule. Elles ne sont pas farouches. Elles courent vers vous, vous sautent sur le dos, les genoux. » Nul doute donc que ces futures adoptions se dérouleront à merveille pour Marjory !