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Justice

12 mois de prison avec sursis pour avoir tué le chat de sa compagne

La maîtresse du félin avait laissé son animal et son compagnon seuls à son domicile en début de soirée, le temps de se rendre à un dîner. /©iStock

Un individu a récemment été condamné par le Tribunal de Bobigny (93) pour avoir tué Mirsou, le chat de sa compagne. Un acte d’une grande violence selon le rapport d’autopsie. La Fondation 30 Millions d’Amis était partie civile au procès.

« Une décision lourde, une peine pas commune, le caractère violent du prévenu a pesé », précise Me Xavier Bacquet, avocat de la Fondation 30 Millions d’Amis, partie civile dans cette affaire. En Seine-Saint-Denis (93), un jeune homme a récemment été condamné pour avoir tué le chat de sa compagne, Mirsou. Le délibéré est le suivant : 12 mois de prison avec sursis probatoire de 2 ans pendant lequel une obligation de soins, d'indemniser les victimes et de suivre un stage de sensibilisation à la maltraitance animale, ainsi qu'une interdiction définitive de détenir un animal et une interdiction pendant 5 ans d'exercer un travail en lien avec les animaux.

Le félin retrouvé mort dans un sac poubelle…

Un acte cruel accompagné d’une grande violence. La maîtresse du félin avait laissé son animal et son compagnon seuls à son domicile en début de soirée, le temps de se rendre à un dîner. Au bout de quelques minutes, elle reçoit un appel de son conjoint, au prétexte que le chat s’est enfui par le balcon. Paniquée, elle rentre chez elle et découvre le jeune homme les yeux rouges, transpirant, avec des gants et de la javel, prêt à descendre au bas de l’immeuble avec 2 sacs poubelles.

…les crocs fracturés

La jeune femme remarque une petite trace de sang sur les gants. Elle le suit, lui demande de lui donner les sacs poubelles, ce qu’il refuse. Elle finit par lui en prendre un de force. C’est là qu’elle découvre une boite de javel et le corps sans vie de son chat au fond du sac. Elle fonce chez le vétérinaire qui constate le décès et les violences subies par l’animal. « Présence de sang en quantité importante au niveau de la face et du poitrail », « fracture des deux crocs maxillaires », « présence de plusieurs caillots sanguins dans la cavité buccale », sont quelques-unes des constatations notifiées dans le rapport d’autopsie.

La plaignante précise que le condamné lui a déjà avoué avoir frappé Mirsou plus d’une fois… « Quelqu’un qui est capable de casser les crocs d’un chat, on n’imagine pas ce qu’il peut faire d’autre… », ajoute Me Xavier Bacquet. « Il n’a plus le droit de la contacter, ni de l’approcher. Une procédure de divorce est en cours », selon l’avocat. Ce dernier se dit satisfait de cette décision de justice, qu’il pourrait faire jurisprudence dans d’autres dossiers.