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Justice

Aube : un élevage porcin condamné par la justice

La justice a condamné l’établissement pour mauvais traitements envers les animaux. ©L214

Les conditions désastreuses d’un élevage de cochons fournissant la marque Herta, avaient été dévoilées par l’association L214 en décembre 2021. Trois ans après, l’établissement et ses deux dirigeants ont été condamnés par le tribunal de Troyes (10). Selon le baromètre Fondation 30 Millions d’Amis/ Ifop, 84 % des Français souhaitent en finir avec l’élevage intensif (2024).

Reconnu coupable ! Mardi 12 novembre 2024, trois ans après la parution d’une enquête menée par des lanceurs d’alerte et révélée par L214, le tribunal judiciaire de Troyes (10) a condamné pour mauvais traitements sur les animaux un élevage Herta situé dans l’Aube. L’établissement écope de 40 000€ d’amende dont la moitié avec sursis et ses  deux dirigeants devront respectivement s’acquitter de 9 000€ et 6 000€ d’amende, dont 3 000€ avec sursis. « Ces sanctions, bien qu’importantes, restent faibles par rapport à la souffrance infligée aux animaux », a déclaré l’association dans un communiqué.

Des porcelets mutilés à vifs

L’élevage, situé à Ortillon (10) et détenant plus de 20 000 cochons, avait fait l’objet d’une enquête parue en décembre 2021. Truies enfermées dans des cages trop étroites, cochons vivants sur un sol en béton au milieu de leurs excréments… Les lanceurs d’alerte dénonçaient les conditions de vie déplorables subies par ces animaux.  L214 avait porté plainte pour « mauvais traitements ».

Les images montraient également des infractions la réglementation, telle que la castration à vif sur les porcelets, pratique interdite depuis 2021. « Les infractions que nous avons dévoilées avec cette enquête ne sont pas propres à cet élevage : la castration à vif, la coupe des queues systématique ou encore la mise à mort par claquage des porcelets sont interdites par la réglementation, mais couramment pratiquées », insiste L214. Ces pratiques quotidiennes entraînent des souffrances aigües pour les cochons, « ainsi que des mises à mort violentes ». En condamnant l’établissement ainsi que ses dirigeants, « le tribunal montre qu’il a pleinement saisi la nature structurelle de ces violences », affirme Brigitte Gothière, co-fondatrice de L214.

Selon le baromètre 2024 de la Fondation 30 Millions d’Amis mené par Ifop,  84 % des Français souhaitent en finir avec le modèle de l’élevage intensif.