Anton Thomas, un illustrateur néo-zélandais, a réalisé à la main une incroyable carte du monde recensant 1642 espèces animales sur les 7 continents. Un travail long de 3 ans qui met en perspective la majesté de la nature et de sensibilise l’opinion face au fléau de la perte d’habitat. 30millionsdamis.fr l’a rencontré.
1642. C’est le nombre d’animaux présents dans l’incroyable carte du monde d’Anton Thomas ! L’illustrateur néo-zélandais de 34 ans, a œuvré pendant 3 ans pour faire naître son « Wild World » (Monde sauvage), une carte du monde faite main.
C’est dans les environs de Nelson (Nouvelle-Zélande) qu’Anton s’est épris de la beauté de la nature. « J’étais entouré par de magnifiques paysages, se souvient-il. Cette géographie épique a grandement influencé mon amour des cartes. Elles m’aident à comprend la réalité, à être conscient de ce qui m’entoure et à tomber amoureux du monde. » C’est à la main que l’artiste et cartographe décide de rendre hommage aux animaux en dessinant son millier d’espèces, avec pour seuls outils un stylo, une loupe et des crayons de couleur.
Les animaux européens (et français) ont aussi droit à leur place !/©Anton Thomas
« Je voulais montrer notre monde sous un angle différent, explique-t-il à 30millionsdamis.fr. Une perspective qui célèbre la majesté de la nature, des animaux sauvages avec lesquels nous partageons cette planète. J’ai pensé qu’une telle carte pourrait inspirer la curiosité et l’amour pour la nature. C’est un peu une version Attenboroughesque d’une carte du monde ! (David Attenborough est un éminent naturaliste britannique, NDLR ). C’est une autre façon d’imaginer la Terre. »
Le choix des animaux « était au cœur de la philosophie de la carte ». Ainsi, « tous » devaient être sauvages, indigènes et existants. « C’est crucial car Wild World doit être un endroit qui existe toujours, souligne le cartographe. Un monde qui peut encore être soigné, chéri et protégé. Je veux que cette carte inspire l’espoir et la curiosité, qu’elle montre à quel point notre monde est encore sauvage. Et tout ce qu’il reste à protéger ! »
Anton Thomas travaille également sur de nouvelles cartes, plus petites./©Anton Thomas
Anton rappelle avec force que « la perte d’habitat est probablement la plus grande menace pour la faune sauvage mondiale » et cette « perte du patrimoine naturel de la Terre est un phénomène profondément triste et destructeur ». Wild World sert ainsi « à sensibiliser à l’importance de ces habitats, à rappeler la beauté de ces écosystèmes. Et montrer que l’être humain n’est pas la seule force sur cette Terre ».
Alors que son travail titanesque a provoqué un écho à travers le monde, Anton Thomas souhaite désormais créer des « plus petites cartes dans une géographie plus locale ». Son prochain opus : « Wild Australia ».
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