« J’ai toujours vécu auprès d’animaux, explique-t-elle à 30millionsdamis.fr. C’est un monde où j’arrive à exprimer mes émotions, mes sentiments. Ça a simplement pris de l’ampleur avec les années. » Accompagnée de « Pastel », une chatte retrouvée abandonnée au milieu d’un champs qu’elle a adoptée, Jessica Sansiquet commence par peindre des animaux de compagnie. Elle se dirigera ensuite assez vite vers les espèces sauvages : « Je m’éclate à peindre les animaux sauvages, sourit-elle. Ils m’offrent davantage de liberté ! » 

« La peinture permet aux gens d’ouvrir les yeux »

Avec son couteau de peinture, elle déstructure son art, lâche peu à peu le réalisme et ose des projections de peinture qui rendent ses œuvres uniques. Le lion y prend une part importante. Mais la panthère, le renard ou le tigre sont également magnifiés par jeune femme. Des animaux qui ne sont pas choisis au hasard puisqu’ils sont victime des chasseurs : « Je vis en pleine forêt dans la Vienne donc je constate les dégâts de la chasse, évoque la plasticienne. Je ne conçois aucune chasse, qu’elle soit en boîte ou contre des animaux injustement considérés comme nuisibles. L’être humain n’a pas à se poser comme espèce supérieure aux autres. Chaque animal a le droit de vivre, à sa place dans ce monde… »

Par ses peintures, qu’elle partage sur les réseaux sociaux, Jessica Sansiquet sensibilise à la protection des animaux sauvages. Elle reverse une partie de ses ventes à des associations de protection animale (Aspas, Aves ou Sea Shepherd notamment). « Il y a un pouvoir de la peinture comme toute autre forme d’art d’ailleurs, estime-t-elle. Elle permet aux gens d’ouvrir les yeux sur une situation qu’ils méconnaissent. Quand on s’informe sur un animal, on est plus sensible à sa cause. » 

Retrouvez le bestiaire de Jessica Sansiquet, sur son site web, Instagram et Facebook.