Les pandas roux sont des indicateurs de la bonne santé des écosystèmes. ©AdobeStock
À l'occasion de la journée mondiale des pandas roux (16/09), 30millionsdamis.fr dévoile six anecdotes sur ces animaux si attachants, mais dont l’espèce, essentielle pour les écosystèmes, est malheureusement menacée par les activités humaines.
S’il nous fascine par son joli minois, le panda roux reste méconnu. Comme pour toute espèce, il est pourtant essentiel de bien la connaître pour mieux la protéger. Pour la journée mondiale des pandas roux, 30millionsdamis.fr vous dévoile six informations sur cet animal sensible et fragile.
« Les pandas roux ont été identifiés comme des indicateurs de la santé écologique des forêts de feuillus de l’Himalaya oriental, assure l’association spécialisée dans la protection du panda roux, Red Panda Network. L’ensemble de l’écorégion est protégée lorsque les pandas roux sont conservés ». Préserver ce « petit panda » est d’autant plus urgent que l’espèce a perdu 50 % de sa population en 20 ans, à tel point qu’il ne resterait que 2500 individus à l’état sauvage. En cause : la perte d’habitat (elle-même liée à la déforestation, à l’élevage, à l’urbanisation et au développement des infrastructures dans l’Himalaya), mais aussi le braconnage et le commerce illégal, ou encore le changement climatique qui a accéléré les chutes de neige, les sécheresses et les inondations dans l'aire de répartition.
Contrairement à ce que leur nom semble indiquer, les pandas roux ne sont pas liés aux pandas géants. « Des études montrent qu’ils sont plus étroitement apparentés aux ratons-laveurs [comme eux, ils trempent leurs pattes dans l’eau, NDLR] précise Red Panda Network. Des recherches génétiques récentes les associent aussi à la famille des Mustelidae, qui comprend les belettes, les loutres et les carcajous ». Également baptisés « ours-chats roux » ou « chats-ours roux », les petits pandas empruntent à chacune de ces deux espèces. Leurs petits sont d’ailleurs appelés « oursons ». Telle une maman ourse, la mère panda roux donne naissance et abrite ses petits dans une tanière qu’elle aura préalablement tapissée de feuille, d’herbe, de mousse et de branches d’arbre. Et comme chez les félins, les mamans pandas roux utilisent leur salive pour nettoyer leurs petits et les tiennent par le cou pour les transporter. Enfin, leur cri s’apparente plutôt... au cancanement d’un canard !
Les pandas roux dorment jusqu’à 17 heures par jour. Nocturnes et crépusculaires, ils aiment se reposer sur les branches des arbres ou dans le creux des arbres. Pour se préserver du froid, ils utilisent… leur queue ! Aussi longues que leur corps, elles font office de véritable couverture enveloppante. Lorsqu’il fait très froid, ils peuvent même entrer en hibernation, abaissant leurs besoins métaboliques, leur température corporelle et leur fréquence respiratoire, pour préserver leur énergie.
Les pandas roux sont classés carnivores. Pourtant, leur régime alimentaire est composé à 98 %... de bambou. Ces plantes poussent rapidement dans les forêts où vivent les petits pandas, et constituent ainsi une source de nourriture abondante. Elles demeurent toutefois faibles en calories. « Les pandas roux doivent donc manger 20 à 30 % de leurs poids corporels chaque jour, informe l’association spécialiste. Il a été constaté qu’ils mangent environ 20 000 feuilles de bambou en une seule journée ! » Ils peuvent également compléter cette alimentation par des œufs, des insectes, des fleurs et plus occasionnellement des oiseaux et petits mammifères.
« Leurs marques faciales les aident à survivre ». Le blanc qui orne leur joli minois est presque « luminescent » et permet ainsi aux petits perdus dans l’obscurité de repérer leur mère. Les « traces de larmes » rougeâtres qui entourent leur regard, quant à elles, protègent leurs yeux du soleil !
« Dire que le panda roux est une espèce de haute altitude est un euphémisme, informe l’association. Les petits pandas vivent dans les forêts tempérées à des altitudes comprises entre 2200 et 4000 mètres ! » Arboricoles, ils restent peu au sol, et se déplacent la plupart du temps dans les arbres. Ils peuvent même grimper directement sur un arbre, la tête la première ! C’est leur « faux pouce » (un os du poignet élargi et modifié) qui les aide à réaliser cette prouesse, et à saisir les tiges et branches de bambou.
Vous savez désormais (presque) tout sur ces êtres sensibles : alors n’hésitez pas à partager vos nouvelles connaissances pour inciter à leur protection !
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