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Protection

Ferus recherche des bénévoles pour protéger les troupeaux… et les loups !

Chaque année, près de 70 éco-volontaires assistent une quinzaine d'éleveurs durant l'estive. ©Ferus

Pour aider les bergers et éleveurs à surveiller les cheptels domestiques contre d’éventuelles attaques de loups, l’association Ferus a mis en place l’opération « Pastoraloup ». L’organisation est à la recherche de nouveaux bénévoles pour la prochaine estive. 30millionsdamis.fr relaie son appel.

Assister, protéger, coexister. Tels sont les maîtres-mots de « Pastoraloup », un programme de prévention de prédation du canis lupus mis en place par l’association Ferus depuis 1997 pour préserver les activités pastorales, sans nuire à la vie des loups. « L’objectif de ce programme est de prouver qu’une coexistence est possible, confirme Pierre Peyret, coordinateur de PastoraLoup. Tuer un individu, ce n'est que déplacer ou repousser le problème, ça apaise les hommes, pas les loups. Plus que cohabiter, on veut coexister. »

Aider les éleveurs et berger à protéger les cheptels

Et pour cause, les tirs de loups n’ont jamais prouvé leur efficacité. Bien au contraire, les attaques augmentent d’année en année, malgré l’assouplissement des dérogations aux interdictions de destruction de cette espèce protégée. En effet, lorsqu’un loup alpha est tué, la meute peut se disperser et les loups, seuls et affaiblis, vont privilégier les proies les plus vulnérables : les troupeaux domestiques en somme... dans un cercle vicieux infernal. Du reste, la justice retoque régulièrement des arrêtés préfectoraux autorisant des tirs de loups. Toujours est-il que les éleveurs et bergers ont besoin d’aide pour assurer la sécurité de leur cheptel. Heureusement, des moyens de protection existent… au premier rang desquels le gardiennage. 

 

Plus que cohabiter, on veut coexister. 

Pierre Peyret - FERUS

C’est pourquoi, l’association Ferus met en relation des bénévoles avec des éleveurs et bergers pour les aider à protéger leur troupeau, de jour ou de nuit, pendant l’estive, entre mai et fin octobre. Pour réussir leur mission de surveillance, les bénévoles suivent une formation lors de stages dédiés, en mai, juin et septembre. Ce sont généralement les éleveurs qui contactent directement l’organisation, soit en amont lorsque leur itinéraire montre la présence du loup, soit d’urgence en cas de risque imminent de prédation. C’est là qu’interviennent les bénévoles, une fois formés : pendant plus d’une semaine, l’un d’entre eux assiste le berger sur la zone de pâturage la journée, puis plante sa tente près de l’enclos la nuit.

Apaiser les tensions et dépasser les clivages

En partageant le quotidien des éleveurs, les bénévoles comprennent les difficultés auxquelles le pastoralisme fait face et tentent ainsi d’apporter une aide pour y remédier. « Il y a toujours cette peur que le loup attaque le troupeau, assure Sandie, l’une des éco-bénévoles de la saison 2022. S’il y a une présence humaine, le loup a beaucoup moins tendance à s’approcher du troupeau »Par cette aventure humaine, les tensions s’apaisent et les frontières s’amenuisent : « Il s’agit de dépasser les clivages pour ranger l’émotion et tenter d’aborder la thématique plus sereinement », confirme Noémie, une autre bénévole.

En 2022, près de 70 éco-bénévoles ont ainsi assisté une quinzaine d’éleveurs répartis sur cinq départements du sud-est de la France. Vous pouvez rejoindre le programme en envoyant votre candidature avant le 18 avril 2023. « Il reste encore quelques places disponibles sur nos stages afin d’améliorer la coexistence loup / élevage, conclut Ferus. On compte sur vous ! »