Une ourse polaire a trouvé la mort dans un zoo de Copenhague après s'être échappée de son enclos. ©Envato (photo d'illustration)
Une ourse polaire est morte électrocutée au zoo de Copenhague (Danemark), en mordant dans un câble électrique après avoir réussi à s’échapper de son enclos (7/03). La Fondation 30 Millions d’Amis réitère son appel contre la captivité des animaux sauvages.
Drame au zoo. Le « Zoologisk Have » de la capitale danoise a annoncé la mort d’une jeune ourse polaire. Après avoir réussi à quitter son enclos, l’ursidé s’est électrocuté en découpant, avec ses dents, un câble électrique.
Le directeur du zoo a lui-même admis que ces animaux étaient « très curieux et forts »… ce qui rend leur captivité d’autant plus insupportable ! « L’ours blanc est un excellent nageur avec une endurance impressionnante, confirme le photographe animalier Laurent Baheux. Il peut facilement nager plusieurs dizaines de kilomètres sans s’arrêter. » Une prouesse évidemment impossible entre les barrières d’un zoo !
Un triste évènement qui n’a pas manqué de relancer le débat sur la captivité des animaux : « Les ours polaires n’ont rien à faire dans un zoo » ; « Ils devraient être dans leur habitat naturel » ; « Il y a suffisamment de documentaires animaliers pour se passer de ces ignobles zoos », peut-on par exemple lire sur la toile.
En 2014, ce parc zoologique avait déjà suscité la polémique en organisant, sous le regard ébahi d’enfants, l’autopsie de Marius, un girafon euthanasié, disséqué, puis jeté en pâture aux lions.
Les conséquences dévastatrices de la captivité sur la faune sauvage – qui ne font aujourd’hui aucun doute – sont régulièrement dénoncées par la Fondation 30 Millions d’Amis. En 2020, elle s’était indignée contre la mort – au zoo de Doué-la-Fontaine (49) – de deux guépards dont les besoins naturels sont fondamentalement incompatibles avec la vie en captivité. Un peu plus tôt, c’est au zoo de Santander, en Espagne, que des animaux ont été la cible de mauvais traitements pendant le confinement : un lion de mer avait été retrouvé mort, à moitié recouvert par un sac poubelle, tandis que des phoques avaient été laissés livrés à eux-mêmes !
Sans oublier les situations dramatiques de l’éléphante Kaavan qui a vécu 36 ans dans un zoo du Pakistan, mais aussi de la femelle orang-outan Sandra, ou encore, de la femelle chimpanzé Cécilia elles-aussi détenues dans des zoos, en Argentine... Des conditions de vie telles que ces animaux ont été transférés vers des sanctuaires, après avoir été reconnus juridiquement comme des « personnes non-humaines ».
La captivité des animaux sauvages pour le divertissement du public est d’autant plus incompréhensible que des alternatives éthiques existent. Ainsi, la crise sanitaire liée à la Covid-19 a incité à l’émergence de concepts virtuels ! Parmi ces nouvelles activités : des safaris réalisés par des naturalistes en direct de l’Afrique du Sud, ou encore des expériences immersives dans des réserves animalières à travers le monde via des casques de réalités virtuelle !
« Une idée à creuser en alternative aux zoos, selon Laurent Baheux. Montrer aux enfants des animaux dans leur environnement naturel est un volet éducatif important. Il faut leur montrer que la captivité est une torture pour l'animal et que même si on a l'impression qu'il dispose d'un grand espace dans un zoo, ce n'est pas le cas. »
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