Photographe animalier et vidéaste, Jonathan Rebouillat excelle également dans… le pliage de papier. Le Pyrénéen s’inspire de la beauté de la nature et trouve, dans son art, une manière efficace et originale de rendre hommage aux animaux sauvages.
« Il y a quelque chose de beau, symbolique de faire naître plusieurs animaux d’un même papier ». Amoureux de la nature depuis petit, Jonathan Rebouillat a trouvé une manière très originale de transmettre sa passion.
Jonathan Rebouillat donne vie à de magnifiques animaux de papier./ ©Jonathan Rebouillat
Déjà photographe et vidéaste, l’artiste de 33 ans s’amuse à créer des animaux en origami, cet art du pliage de papier japonais. De superbes oiseaux blanc et noir, de somptueux renards ou de paisibles blaireaux, tous les animaux du naturaliste resplendissent dans le papier. « Je passe 80% de mon temps dans la nature, explique le natif de Grenoble. C’est de là que je puise mon inspiration. C’est une manière de traduire une émotion, rendre à ces animaux l’importance qu’ils méritent. Les revoir comme des habitants de cette même planète ».
Jonathan a découvert l’origami lors d’un voyage en voilier et en vélo en Amérique du Sud. Tombé amoureux de l’Amazonie, l’homme y fait des rencontres qui changeront sa vie. C’est en Martinique qu’il observe une femme faire du pliage. « Elle m’a montré un modèle de bouche qui fait des bisous et un oiseau qui bat des ailes, se souvient-il. J’ai trouvé ça magique. Avec son mari, elle nous a accueilli chez elle. J’ai dévoré son livre sur les origamis ».
Passant 80% de son temps dans la nature, l'artiste apprécie observer les animaux./ ©Jonathan Rebouillat
Année après année, l’artiste aiguise ses talents d’origamiste en reproduisant plusieurs formes. Rentré en France, il apprend une technique fondatrice. « Je prends du papier d’aquarelle que j’humidifie pour le rendre flexible, détaille-t-il. Quand le papier sèche, il se fige. J’utilise des petites pinces pour le maintenir. Et, ensuite, parfois, un animal apparaît ».
Engagé pour la préservation des espèces, Jonathan Rebouillat participe à de nombreux événements naturalistes./ ©Jonathan Rebouillat
Le jour où « un gorille » lui est apparu « entre les mains » marque le début d’une longue série d’animaux sauvages ornés de pliures. Jonathan accompagne ses œuvres de photographies en pleine nature qui permettent de faire ressortir encore davantage son message. « Ce que j’aime, ce n’est pas tant de parler de moi sinon des animaux sauvages, évoque-t-il. Je suis très proche des associations de protection de la faune sauvage. Je participe à de nombreux festivals qui y sont consacrés. Finalement, l’origami est un prétexte pour souligner l’importance de ces êtres et de les protéger ».
Jonathan Rebouillat n’en a pas terminé avec les défis. Le Pyrénéen s’apprête à créer un gypaète barbu d’1m50 pour le Muséum d’histoire naturelle de Neuchâtel, en Suisse. Un véritable Géant de papier en somme.
©Jonathan Rebouillat
Retrouvez le travail de Jonathan Rebouillat sur son site et sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram.
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