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Un espoir pour les orques du Sud, menacées d’extinction

Grâce au combat acharné de dizaines de personnes - dont Little Gypsy - les orques du Sud peuvent échapper à l'extinction./©Adobe Stock- ronnybas

La lutte pour sauver de l’extinction les dernières orques résidentes du sud (sur la côte Ouest du Canada), connaît une lueur d’espoir. Quatre années de mobilisation auront permis d’obtenir des résultats encourageants. Point d’orgue d’un combat initié en 2018, la projection exceptionnelle au Grand Rex du film documentaire Coextinction, porté par la youtubeuse française Little Gipsy qui s’est confiée à 30millionsdamis.fr.

Rares sont les combats en faveur des animaux qui ont avancé aussi vite que celui des orques résidentes du Sud [la plus petites des quatre communautés dans le Nord-Ouest du Pacifique, NDLR]. En quatre ans, l’attention autour de ces animaux de la côte Ouest canadienne, au bord de l’extinction, a permis de déplacer des montagnes.

En 2018 un évènement émeut le monde entier : l’image de Tahlequah, une orque portant hors de la surface le corps inerte de son nouveau-né, pendant 17 jours avant de finalement lâcher prise. A lui seul, le cétacé aura permis de mettre la lumière sur la situation extrêmement critique de cette communauté qui compte moins de 80 individus.

L’activité humaine et 4 barrages mettent les orques en péril

Les raisons de cet effroyable déclin sont à chercher du côté de l’activité humaine : surpêche, nuisance sonore, contamination des poissons d’élevage et, surtout, quatre barrages inutilisés qui bloquent la trajectoire des saumons, la nourriture des orques... « La population est en déclin car elles ne sont plus capables de trouver assez de saumons sauvages. Dans le même temps, les quelques saumons qu’elles ingèrent ont un très haut niveau de toxines qui altèrent leur capacité reproductive », alertait en 2018 le chercheur américain Howard Garrett, président d’Orca Network, association pour la préservation des cétacés.

De fait. Dans le Nord-Ouest du Pacifique, 40 % des populations de saumons sont éteintes localement, notamment dans la rivière Snake. Les quatre barrages inférieurs de ce cours d’eau (Ice Harbour, Lower Monumental, Little Goose et Lower Granite), qui se situent côté américain, tueraient environ 8 millions de saumons juvéniles chaque année selon le collectif « March 4 the Dams ».

Des signes encourageants pour la survie des cétacés

En France, la Youtubeuse Little Gipsy – de son vrai nom Morgane Trussardi – profondément touchée par la mésaventure de Tahlequah, fonde le mouvement #wearetheorca. Elle emporte dans son sillon d’autres influenceurs comme Léa Camilleri, Bruno Maltor ou encore les Suisses FabWildPix et Le Grand JD. Vidéos, pétitions et collectes permettent de sensibiliser l’opinion au sort des cétacés.

Depuis le début de la mobilisation, 11 orques sont morts. Mais des naissances ont permis d’équilibrer la population qui se porte à 74 individus aujourd’hui. « Il y a 3 ans, nous étions très inquiets car il n’y avait pas de naissance, reconnaît Morgane. En-dessous de 70, il y a un véritable danger d’extinction. Heureusement, des jeunes femelles sont nées ce qui laisse un espoir. »

Little Gypsy tire la sonnette d'alarme et appelle à "briser les barrages" pour sauver les orques./©Little Gypsy

Un espoir renforcé par la probabilité d’une levée des 4 barrages (Ice Harbor, Lower Monumental, Little Goose et Lower Granite) : « Les habitants américains sont actuellement appelés à donner leur avis dans un commentaire public, explique l’influenceuse. Et il y a un véritable vent d’optimisme même s’il reste énormément à faire… » Autre raison de se réjouir, les nombreux sit-in et manifestations organisés dans la région ont permis de mettre un coup d’arrêt à plusieurs dizaines de « Fish Farms », qui élèvent les saumons au milieu de l’océan au le plus grand mépris de la loi et des territoires des premières nations.

Une ombre au tableau cependant : un projet de pipeline orchestrée par le Premier ministre canadien Justin Trudeau dans la région, au grand dam des défenseurs des animaux.

« Coextinction », le combat sur grand écran

Dernier point d’orgue de la lutte pour sauver les orques résidentes du Sud, la projection exceptionnelle au Grand Rex (Paris) du film-documentaire « Coextinction ». Réalisé par Gloria Pancrazi et Elena Jean, il emmènera le public « au plus profond des océans et des forêts pour observer les systèmes complexes d'interdépendance reliant l'effondrement des écosystèmes et les siècles d'injustice contre les peuples autochtones ». Un événement porté par Little Gipsy, productrice du film, « fruit d’un travail de 4 années pour le sauvetage de ces magnifiques animaux ».

La projection exceptionnelle au Grand Rex le vendredi 1er juillet 2022 devrait donner un nouvel élan à la protection des orques résidentes du Sud et une attention toute particulière sur les combats des premières nations au Canada.

Commenter

  1. Bandy86 30/06/2022 à 20:19:24

    Tout est menacé, même les océans et les mers, jusqu'où cela va t'il aller ??? c'est inquiétant...

  2. AnneV 30/06/2022 à 17:51:51

    Les humains vont ils enfin comprendre que, sans cette biodiversité, nous disparaîtrons ?!!!

  3. Myla30 29/06/2022 à 16:21:39

    Bravo tout de même !! Un peu de douceur dans ce monde de brute !! Merci à tous ceux qui ont fait qu'un petit espoir renait !! Même si la route sera longue !!

  4. nous pour eux 29/06/2022 à 14:56:18

    NE RIEN LACHER, pour ces orques du Sud, menacées d'extinction !