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Brésil : démantèlement d'un réseau de trafic d'animaux sauvages

Les suspects arrêtés au Brésil vendaient clandestinement sur les réseaux sociaux des animaux capturés dans la forêt tropicale : aras, toucans, primates... Image d'illustration - ©Ilona Frey /unsplash

La police brésilienne a réalisé un grand coup de filet contre le trafic d'animaux sauvages, arrêtant notamment un des principaux trafiquants du pays et libérant plus de 200 animaux destinés à la vente clandestine.

La Police Fédérale a annoncé en conférence de presse que 14 mandats d'arrêt avaient été émis et que 11 personnes avaient été interpellées à la mi-journée (4 déc 2020). Les suspects sont accusés de vendre clandestinement sur les réseaux sociaux des animaux, dont certains d'espèces menacées, capturés dans la forêt tropicale, comme des aras, des toucans, des primates ou même des caïmans.

L'une des personnes arrêtées est Roberto Augusto Martinez Filho, présenté par les enquêteurs comme "l'un des principaux trafiquants d'animaux du pays". Il avait déjà été interpellé en août et deux singes avaient été saisis à son domicile, mais avait été remis en liberté dans l'attente d'un procès.

Un autre suspect "prenait part au trafic d'animaux sauvages depuis 38 ans et était en train de passer la main à son fils", a ajouté lors de la conférence de presse Sebastião Pujol, commissaire de la Police Fédérale.

Mise en danger de la santé publique

Le coup de filet réalisé vendredi est lié à une première opération du même type lancée en mai 2019. Grâce aux preuves recueillies lors de cette première opération, les policiers ont réussi à sauver "500 animaux, dont plus de 200 uniquement ce vendredi, surtout des oiseaux".

Au-delà des délits de trafic d'animaux et d'association de malfaiteurs, les suspects sont également accusés de "crime de mise en danger de la santé publique", certaines espèces étant porteuses de zoonoses, des maladies et infections transmissibles de l'animal à l'homme.

(Avec AFP)