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Agitation autour du procès à Gap d'un chasseur ayant abattu une louve

Le procès jeudi à Gap d'un chasseur ayant abattu une louve suscitait à la veille de l'audience la protestation d'associations d'éleveurs, qui réclament le droit à se protéger des loups.

GAP, 17 fév 2010 (AFP) - Le procès jeudi à Gap d'un chasseur ayant abattu une louve suscitait à la veille de l'audience la protestation d'associations d'éleveurs, qui réclament le droit à se protéger des loups. Le chasseur de 34 ans jugé en correctionnelle avait été surpris par des gardes-chasse en décembre 2009 en train d'abattre une jeune louve lors d'une battue au sanglier près de la commune d'Esparron, dans les Hautes-Alpes. Au cours de sa garde à vue, il avait reconnu les faits, affirmant avoir tiré après avoir été "surpris par l'arrivée du loup", a précisé à l'AFP le vice-procureur de la République de Gap Laurent Becuywe. Il comparaîtra jeudi, à partir de 14H00, pour destruction d'un animal non domestique, qui plus est espèce protégée, délit pour lequel il encourt six mois d'emprisonnement et 9.000 euros d'amende. Le jugement sera mis en délibéré. Six associations, principalement des associations de protection de la nature, se sont constituées partie civile. Le syndicat d'éleveurs des Jeunes agriculteurs des Hautes-Alpes, la Fédération départementale ovine et la FDSEA ont appelé à une manifestation jeudi à Gap, où ils attendent quelques milliers de personnes, alors qu'un important dispositif des forces de l'ordre doit être mis en place dans la ville. "Des gens viendront également de Savoie, des Alpes-de-Haute-Provence, des Pyrénées et même du Cantal", a assuré à l'AFP le secrétaire départemental de la FDSEA, René Laurent. "On ne soutient pas le braconnage, mais c'est évident que ce chasseur a tué accidentellement", a-t-il ajouté. "Il faut maintenant qu'on nous dise où on veut aller et ce qu'on veut faire de la ruralité et des gens qui y vivent", a de son côté souligné le président de la Fédération départementale ovine, Joseph Jouffrey, soulignant le nombre croissant d'éleveurs affectés par la "problématique des prédateurs".