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Les lutteurs bretons défendent leur bélier devant le tribunal de Brest

La fédération de lutte bretonne (gouren), accusée de ne pas respecter la loi sur les lots d'animaux, a défendu bec et ongle sa tradition du bélier vivant offert en trophée au vainqueur de ses tournois, lundi devant le tribunal de Brest.

BREST, 14 déc 2009 (AFP) - La fédération de lutte bretonne (gouren), accusée de ne pas respecter la loi sur les lots d'animaux, a défendu bec et ongle sa tradition du bélier vivant offert en trophée au vainqueur de ses tournois, lundi devant le tribunal de Brest. Le jugement a été mis en délibéré au 8 février. Le mauvais traitement "n'est pas l'objet du débat", a insisté l'avocat de l'association de défense des animaux Stéphane Lamart, tout en dénonçant devant le juge de proximité l'exhibition de l'animal porté sur les épaules du lutteur gagnant le tournoi. Me Patrice Grillon a souligné que le "maout" (bélier en Breton) devient "un accessoire" alors qu'il est "l'emblème" du gouren. "Loi et tradition parfois ne se rejoignent pas", a-t-il déclaré en demandant qu'une récompense "chapeau, mouchoir brodé, paquet de tabac, comme jadis" soit offert à l'issue des combats. Il n'a pas fait de demande de dommages et intérêts. "L'animal n'est pas mal traité, au contraire il est honoré !", lui a répondu l'avocat de la fédération de gouren Yann Choucq en plaidant la relaxe. Me Choucq a dénoncé "une instrumentalisation de la justice jusqu'au niveau du ridicule" pour "se faire de la publicité à bon compte". Concernant le trophée du maout, le président de la fédération de gouren Erwan Evenou a fait valoir qu'aucune association bretonne de défense des animaux ne lui avait jamais "chercher querelle". Le ministère public qui a requis une peine de principe, a conseillé une remise à titre précaire du bélier pour ne pas tomber sous le coup de la loi. L'association Stéphane Lamart réclamait l'application de la loi L214-4 du Code rural qui interdit l'attribution en lot ou en prime de tout animal vivant en dehors des animaux d'élevage lors des fêtes, foires et concours. M. Lamart était venu accompagné d'un garde du corps alors qu'une dizaine de lutteurs en tenue de combat ou en costumes traditionnels étaient présents dans la salle d'audience qui affichait complet.