Il est toujours impossible de confirmer, ou d'infirmer si deux ours ont été abattus au printemps dans les Pyrénées, comme l'avait prétendu début septembre un éleveur, a indiqué mardi à la presse le préfet de l'Ariège, Jacques Billant.
TOULOUSE, 29 sept 2009 (AFP) - Il est toujours impossible de confirmer, ou d'infirmer si deux ours ont été abattus au printemps dans les Pyrénées, comme l'avait prétendu début septembre un éleveur, a indiqué mardi à la presse le préfet de l'Ariège, Jacques Billant.
Le président de l'ADIP (association de défense de l'identité pyrénéenne, opposée à la réintroduction de l'ours dans les Pyrénées), Philippe Lacube, avait déclaré que deux ours ont été "tués ce printemps en Haute-Ariège" par "des gens qui ont fait le ménage".
L'enquête administrative menée auprès des personnes qui auraient pu être au courant n'a rien donné, a précisé M. Billant.
Une autre enquête, technique, sur le terrain, pour déterminer si les ours se trouvaient toujours dans la région, ou découvrir leurs cadavres éventuels, n'a pas donné de résultat pour l'instant, a-t-il ajouté.
Enfin, l'enquête judiciaire diligentée par le procureur, la justice ayant été saisie après l'annonce par Philippe Lacube de la mort présumée de deux plantigrades, est toujours en cours, selon le préfet.
A la mi-septembre, la secrétaire d'Etat à l'écologie, Chantal Jouanno, avait affirmé dans une interview que si les ours avaient été tués, "ce serait un échec pour tout le travail de préservation mené depuis des années", car l'ours est "une espèce protégée, menacée".
En 2006, cinq ours slovènes ont été réintroduits dans les Pyrénées, provoquant colère et manifestations d'élus locaux et de nombreux éleveurs.
La population d'ours dans le massif est officiellement évaluée à une vingtaine d'individus.
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