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Canada: après les saumons, les ours se font rares dans l'ouest (journal)

La chute de la population de saumons dans les rivières et les torrents de Colombie-Britannique pourrait avoir fait mourir de faim de nombreux ours, affirme mercredi le quotidien The Globe and Mail, citant des défenseurs de la nature, des guides et des pêcheurs.

MONTRÉAL, 9 sept 2009 (AFP) - La chute de la population de saumons dans les rivières et les torrents de Colombie-Britannique pourrait avoir fait mourir de faim de nombreux ours, affirme mercredi le quotidien The Globe and Mail, citant des défenseurs de la nature, des guides et des pêcheurs. Ces connaisseurs de la vie sauvage parlent d'un "désastre écologique en cours", rapporte le journal, tout en reconnaissant que le phénomène n'est pas prouvé scientifiquement. "Je n'ai jamais vu cela. Il y a une chute importante du nombre d'ours que nous apercevons", a dit Doug Neasloss, guide spécialisé dans les rencontres avec les plantigrades, grizzlis et ours noirs, dans la région de Kitimat (nord-ouest de la Colombie-Britannique). L'année dernière, il avait rencontré 27 ours sur les bords de la rivière Mussel. Cette année, il n'en a vu que six. D'autres guides de la région ont fait des constatations similaires. Le guide l'attribue au déclin des migrations du saumon kéta. Il s'agit d'un gros poisson qui vient chaque été frayer dans les rivières de la région et dont la viande permet aux ours de constituer leurs réserves de graisse pour l'hiver. M. Neasloss dit que ce déclin se poursuit depuis longtemps, mais que l'année dernière a été particulièrement mauvaise."Avant, je n'ai jamais vu d'ours affamés en automne, mais l'année dernière ils étaient faméliques", affirme-t-il encore. "Je pense que beaucoup sont morts dans leurs tanières" l'hiver dernier. The Globe and Mail cite également un responsable du groupe écologiste Pacific Wild, Ian McAllister, qui confirme la disparition des ours."J'ai parlé aux hommes qui longent les torrents pour observer la migration du saumon. Ils y sont depuis un mois et n'ont toujours pas vu d'ours". Les deux hommes pensent qu'il s'agit d'une conséquence de la chute abrupte des populations de saumons. Avec un autre militant écologiste, ils ont appelé le ministère des Pêches et Océans à interdire la pêche au saumon kéta et la chasse au grizzly.