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Rumeurs sur la mort de deux ours: le préfet de région demande une enquête

Le préfet de la région Midi-Pyrénées, Dominique Bur, a demandé vendredi l'ouverture d'une enquête administrative et des vérifications sur le terrain après les propos d'un éleveur ayant annoncé jeudi que "deux ours ont été tués ce printemps en Haute-Ariège".

TOULOUSE, 4 sept 2009 (AFP) - Le préfet de la région Midi-Pyrénées, Dominique Bur, a demandé vendredi l'ouverture d'une enquête administrative et des vérifications sur le terrain après les propos d'un éleveur ayant annoncé jeudi que "deux ours ont été tués ce printemps en Haute-Ariège". Dominique Bur, préfet coordinateur du massif pyrénéen, a demandé au préfet de l'Ariège qu'une enquête administrative soit ouverte afin de vérifier les propos de cet éleveur, a dit la préfecture de Région dans un communiqué. "Parallèlement, "l'Equipe technique ours" qui a la responsabilité du suivi de la population ursine, a reçu instruction du préfet de région de procéder à des vérifications sur le terrain", précise le communiqué. Le président de l'ADIP (association de défense de l'identité pyrénéenne), Philippe Lacube, avait déclaré jeudi qu'"il y a des gens qui ont fait le ménage, moi je peux vous dire très franchement qu'il y a deux ours qui ont été tués ce printemps en Haute-Ariège". "Ces déclarations, dénuées de tout fondement, sont fausses", a répliqué la préfecture de l'Ariège.Des associations favorables à la réintroduction d'ours dans les Pyrénées ont exigé vendredi l'ouverture d'une enquête. "Nous considérons que ces propos sont graves et nous exigeons l'ouverture d'une enquête afin de faire la lumière sur cette affaire", déclarent l'association FERUS et l'association "Pays de l'ours-ADET", dans un communiqué. Pour FERUS et l'ADET, le gouvernement, "s'il ne réagissait clairement et fermement, (...) donnerait raison à des braconniers cherchant à imposer leur point de vue par la violence et les armes, faute d'avoir obtenu gain de cause par les voies démocratiques et légales". Pro et anti-ours s'accordent sur un seul point, la baisse des dégâts aux troupeaux dûs aux ours. Pour M. Lacube, elle est récente et "s'il y a moins d'attaques c'est qu'il y a moins d'ours". FERUS et ADET assurent que "les dégâts (...) ne cessent de baisser depuis 2006", "alors que le nombre d'ours ne cesse d'augmenter grâce aux opérations de renforcement et aux naissances". "C'est la preuve incontestable de la bonne adaptation des ours et de l'efficacité des mesures de protection des troupeaux", ajoutent les pro-ours. FERUS et ADET demandent au gouvernement de "relancer dès 2010 le programme de restauration d'une population d'ours viable dans toutes les Pyrénées". "Le nombre d'ours reste trop faible pour assurer la survie de l'espèce" dans le massif, disent-ils. En 2006, cinq ours slovènes ont été réintroduits dans les Pyrénées, provoquant la colère et les manifestations d'élus locaux et de nombreux éleveurs. La population d'ours dans le massif est officiellement évaluée à près d'une vingtaine d'individus.