Les derniers bélugas captifs ont été libérés plus d'un an après le cauchemar de la "prison des cétacés". / ©Free Russian Whales
21 bélugas captifs de la tristement célèbre « prison des cétacés » dans l’Extrême-Orient russe ont été libérés par les autorités (10/11/2019). Cette opération de secours met un terme au destin funeste qui attendait les derniers bélugas convoités par des entreprises chinoises. La Fondation 30 Millions d’Amis, qui a alerté sur le périple de ces animaux dès l’origine, se réjouit que le sort de ces bélugas s’éloigne des delphinariums.
Rédaction
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Note : 0Terminé. La terrible prison des orques et des bélugas ferme ses portes. Ce cruel feuilleton dans lequel 11 orques et 93 bélugas étaient entassés depuis l’été 2018 dans de minuscules piscines près de Nakhodka, à l’Extrême-Orient russe, prend donc fin avec la libération des 21 derniers bélugas captifs (10/11/2019). « Dans la région du Primorié, l'opération de libération des mammifères marins dans leur habitat naturel a été achevée », a confirmé l'Institut russe d'océanographie dans un communiqué.
Si la libération des premiers orques avait démarré en août 2019, de fortes suspicions pesaient sur le sort des derniers bélugas, ciblés par des négociations entre la Russie et des entreprises chinoises. Toutefois, les associations de protection animale ont pu constater l’officialisation de la remise en liberté des cétacés. Pendant plus d’un an, les animaux sont passés par les pires conditions climatiques bravant le froid extrême dans l’espoir d’une décision du gouvernement russe. Des photographies avaient alerté sur la dégradation de leur état ce qui a déclenché un tollé international. Pour rappel, les captures des orques et des bélugas par 4 entreprises russes ont été jugées illégales par la justice.
L’association russe Sakhakin Watch, qui a suivi de près leur destin, s’est dite satisfaite que « la libération de tous les bélugas ait eu lieu et que la prison des cétacés ait finalement relâché ses derniers occupants. » La Fondation 30 Millions d’Amis, qui avait alerté sur les conditions invivables dans lesquelles les cétacés étaient parqués, se réjouit que le cauchemar prenne fin. Elle espère toutefois que les animaux ne pâtiront pas des atermoiements des autorités à mettre un terme à leur calvaire.