Fondation 30 Millions d'Amis

Fondation 30 Millions d'Amis
Faites un donFaire un don

La Ferme des Aubris

La Ferme des Aubris, un havre de paix pour les équidés maltraités ou abandonnés

Le refuge de la Tuilerie

Refuge "la Tuilerie" un havre de paix pour les animaux sortis de l'enfer

 €

Votre don ne vous coûte que
XXX après réduction fiscale

Faune

Les femelles chimpanzés ont un programme faveurs contre nourriture (étude)

Les chimpanzés mâles ont tout intérêt à "acheter" les faveurs de leur compagne avec un peu de nourriture, les femelles se montrant plus enclines à s'accoupler si on leur offre de la viande, selon une étude allemande rendue publique mercredi.

BERLIN, 8 avr 2009 (AFP) - Les chimpanzés mâles ont tout intérêt à "acheter" les faveurs de leur compagne avec un peu de nourriture, les femelles se montrant plus enclines à s'accoupler si on leur offre de la viande, selon une étude allemande rendue publique mercredi. Après avoir observé pendant près de deux ans un groupe de chimpanzés dans le parc national de Taï en Cote d'Ivoire, les auteurs de cette étude, témoins de 262 accouplements sur cette période, sont arrivés à la conclusion que "les chimpanzés sauvages femelles copulent plus fréquemment avec les mâles qui (...) partagent leur viande avec elles". "Ces résultats suggèrent que les chimpanzés sauvages échangent de la viande contre du sexe, et cela sur une longue période", a expliqué Cristina Gomes, primatologuee à l'Institut Max-Planck d'anthropologie évolutive de Leipzig (est). Les scientifiques avaient remarqué depuis longtemps que ces singes grégaires partageaient fréquemment le produit de leur chasse, même avec des femelles n'y ayant pas participé, mais ils ne comprenaient pas pourquoi. Or cette nouvelle étude montre que "les mâles qui partagent leurs proies doublent leurs chances de s'accoupler", selon Mme Gomes. L'autre auteur de l'étude, le biologiste franco-suisse Christophe Boesch, a affirmé que ce travail "aurait une influence sur nos connaissances actuelles des relations entre les hommes et les femmes". La problématique "sexe contre nourriture" pourrait ainsi passer du champ de la zoologie à celui de l'anthropologie : les scientifiques ont établi depuis longtemps que, dans les sociétés primitives de chasseurs-cueilleurs, les chasseurs performants ont davantage d'épouses et donc d'enfants, sans que ce lien ait été explicité jusqu'à présent.