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Condamnation requise pour un berger qui avait tué un loup

L'avocat général de la cour d'appel de Grenoble a requis lundi la condamnation d'un berger savoyard, Denis Dupérier, qui avait tué par balle un loup en juillet 2005, laissant la peine à l'appréciation des juges.

GRENOBLE, 12 jan 2009 (AFP) - L'avocat général de la cour d'appel de Grenoble a requis lundi la condamnation d'un berger savoyard, Denis Dupérier, qui avait tué par balle un loup en juillet 2005, laissant la peine à l'appréciation des juges. L'arrêt a été mis en délibéré au 23 février."Les faits reprochés" à M. Dupérier, 57 ans, jugé pour avoir tué un loup, "espèce protégée", "sont établis sans conteste possible", a souligné l'avocat général, Jean Meffre. "Denis Dupérier a fait feu sur un animal, qui s'est avéré être un loup, par un tir de destruction", a-t-il ajouté. En janvier 2007, la cour d'appel de Savoie avait relaxé M. Dupérier mais condamné son frère, Pierre, à une amende de 500 euros avec sursis. Ce dernier, maire de la commune de Jarsy (Savoie), avait transporté la dépouille de l'animal devant le bureau de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). En février 2008, la Cour de cassation, saisie sur la relaxe de Denis Dupérier par le parquet général de Chambéry et par l'association France Nature Environnement (FNE), partie civile, avait ordonné qu'il soit rejugé devant la cour d'appel de Grenoble. Le prévenu, résidant aujourd'hui dans l'Allier et absent à l'audience, a toujours affirmé avoir tiré à la tombée du jour en pensant qu'il s'agissait d'un chien errant qui attaquait à nouveau son troupeau de chèvres, alors qu'elles paissaient en alpage dans le parc des Bauges. Soulignant que la présence du loup n'était alors pas officiellement établie dans les Bauges et que le code de l'environnement autorise tout propriétaire à tuer les "bêtes fauves", dont les chiens errants, lorsqu'ils s'en prennent à leur troupeau, l'avocat du prévenu, Me François Bern, a demandé la relaxe de son client.Une vingtaine de bergers et d'éleveurs de Savoie et d'Isère étaient venus assister à l'audience en signe de solidarité.