Strasbourg s'est officiellement prononcé pour une limitation à 8 heures des transports d'animaux destinés à l'abattage (15/3/12). Une belle victoire pour les associations de protection animale, même si le texte doit encore figurer à l’ordre du jour du Conseil de l'Europe. 30millionsdamis.fr revient sur une étape décisive.
Strasbourg s’est officiellement prononcé pour une limitation à 8 heures des transports d'animaux destinés à l'abattage (15/3/12). Une belle victoire pour les associations de protection animale, même si le texte doit encore figurer à l’ordre du jour du Conseil de l’Europe. 30millionsdamis.fr revient sur une étape décisive. Plus de la moitié des eurodéputés - 395 voix à ce jour (sur 754, NDLR) - se sont prononcés pour l’adoption de la déclaration écrite 49/2011, qui limite à 8 heures des transports d'animaux destinés à l'abattage. Une avancée conséquente alors qu’aujourd’hui la réglementation actuelle de l’Union n'impose aucune limite de distance ou de durée totale de transportspour les animaux. « Cela concernera tous les animaux : les bovins et les cochons mais aussi les chevreaux et les poules de réforme » précise Brigitte Gothière, porte-parole de l’association L214*. Jusqu’à 29 heures sans halte de repos C’est une pétition - ayant recueilli plus d’un million de signatures - qui est à l’origine de cette initiative parlementaire. Le député danois Dan Jørgensen et le collectif Animals’Angels mènent depuis des mois une campagne de sensibilisation pour que les eurodéputés prennent enfin en compte la souffrance des animaux durant leur transport vers l’abattoir. Un rapport du Comité scientifique de la Commission européenne sur la santé animale et la protection des animaux avait, dès 2002, adopté comme règle de base que le transport des animaux devait être « aussi court que possible ». Une recommandation qui ne se reflétait malheureusement pas dans la législation de l'UE : « Elle autorisait le transport de bovins, de moutons ou de chèvres pendant 29 heures d'affilées avant d'exiger une halte de repos » poursuit Brigitte Gothière. Des voyages sources de souffrances, d'angoisses et d'atteintes à la santé des animaux qui n’étaient, vidéos à l’appui, plus à démontrer. Chaque année, 133 000 convois d'animaux - traversant au moins une frontière - dureraient plus de 8 heures consécutives selon L214.*L214 est une association de protection animale centrée sur les animaux utilisés dans la consommation alimentaire
Photo : © L214
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