Fondation 30 Millions d'Amis

Fondation 30 Millions d'Amis
Faites un donFaire un don

La Ferme des Aubris

La Ferme des Aubris, un havre de paix pour les équidés maltraités ou abandonnés

Le refuge de la Tuilerie

Refuge "la Tuilerie" un havre de paix pour les animaux sortis de l'enfer

 €

Votre don ne vous coûte que
XXX après réduction fiscale

Coup de coeur

Viandes : la barbarie des élevages américains dénoncée

Viandes : la barbarie des élevages américains dénoncée

Véritable best-seller, « Faut-il manger les animaux ? » (Ed. de l'Olivier) dénonce avec force les modes d'élevage et d'abattage employés aux Etats-Unis. La Fondation 30 Millions d'Amis, qui œuvre pour l'amélioration des conditions de vie de ces animaux qui nous nourrissent, a sollicité l'avis d'un expert sur ces problématiques.

Véritable best-seller, « Faut-il manger les animaux ? » (Ed. de l’Olivier) dénonce avec force les modes d’élevage et d’abattage employés aux Etats-Unis. La Fondation 30 Millions d’Amis, qui œuvre pour l’amélioration des conditions de vie de ces animaux qui nous nourrissent, a sollicité l’avis d’un expert sur ces problématiques. L’auteur a constaté l’horreur des fermes américainesQue l’on soit grands carnivores, consommateurs avertis ou végétariens convaincus, nous devons avoir le courage de parcourir ce livre. Loin d’être un plaidoyer pro-végétarisme, l’ouvrage « Faut-il manger les animaux ? » de Jonathan Safran Foer a un seul objectif : informer le consommateur sur la réalité de l’élevage industriel moderne. A l’aide d’exemples concrets, de chiffres précis et d’anecdotes personnelles, la jeune coqueluche du milieu littéraire new-yorkais parvient à donner un visage à cette immense industrie, mais aussi à remettre en cause l’ensemble des liens que nous entretenons aujourd’hui avec les animaux que nous côtoyons. Du chien, notre compagnon… à la poule ou à la vache que nous consommons ! C’est sans doute l’une des clés du succès de ce best-seller aux Etats-Unis, en passe de connaître le même sort en Europe. USA : un constat terrifiant Animaux entassés, difformes, drogués de médicaments, gavés d’antibiotiques. Poussins hachés vivants. Cochons et vaches à qui l’on scie les pattes sans anesthésie. Dindes gazées. Poulets ébouillantés vivants... Dans les fermes industrielles américaines décrites par Jonathan Safran Foer, les conditions dans lesquelles vivent et meurent les animaux sont effroyables. Et autorisées. Car aux Etats-Unis, ces structures sont régies par des Common Farming Exemptions (sortes de dérogations) qui « rendent légale toute méthode d’élevage tant que celle-ci est une pratique courante du secteur […]. En d’autres termes, « Si l’industrie adopte une pratique […], celle-ci devient automatiquement légale », précise l’auteur. Ainsi, aucun texte législatif ne protège les volailles, seules les pratiques font figures de règle. Au nom de la productivité et de la rentabilité, tout est donc permis, même les techniques les plus effroyables et inhumaines.  Mais ce n’est pas tout. Outre les très nombreuses questions éthiques que posent ces méthodes, leurs conséquences directes sont également d’ordre écologique et sanitaire : épidémies diverses nées dans ces structures, toxicité de la chair animale consommée (à cause du stress et des souffrances subies), etc. « Le secteur de l’élevage industriel participe au réchauffement planétaire pour 40 % de plus que l’ensemble des transports dans le monde ; c’est la première cause du changement climatique » précise en outre l’écrivain. « L’Europe est en avance en matière de bien-être animal » Le consommateur européen doit-il se sentir concerné par ces atrocités, qui semblent être la règle et non l’exception outre-Atlantique ? Pour Ghislain Zuccolo, directeur de la PMAF*, « Ce système est propre aux pays anglo-saxons, où le principe de libre entreprise implique que la règlementation soit réduite au stricte minimum. Il existe des règles de bonne conduite, mais qui ne sont pas contraignantes ». Contrairement à la France, qui doit se soumettre aux directives européennes : la Directive 98/58/CE du Conseil du 20 juillet 1998 constitue ainsi la base de la réglementation communautaire relative à la protection des animaux dans les élevages, et fixe des règles générales sur les conditions d’hébergement, l’entretien des animaux et les méthodes utilisées. Pour le directeur de la PMAF, l’ouvrage est en outre contestable sur un point : pour Jonathan Safran Foer, les produits labellisés « bio » ou « plein air » ne sont qu’une vague imposture. « Or les critères de ces labels ne sont pas les mêmes en France qu’aux Etats-Unis. Dans notre pays, ils répondent à des exigences précises et font l’objet de contrôles rigoureux. Nous craignons que les lecteurs de ce livre ne fassent un amalgame et cessent de consommer ces produits de qualité », précise-t-il. Ainsi, en jetant l’opprobre sur ces labels qui, en France et en Europe, respectent de nombreux critères, Jonathan Safran Foer discrédite un secteur sérieux et prometteur. Ghislain Zuccolo concède cependant que notre système est loin d’être parfait : « Même si l’Europe est en avance en matière de bien-être animal, certains animaux ne bénéficient d’aucune mesure protectrice, à l’instar des dindes ou des vaches laitières, et on peut dans certains cas soupçonner les mêmes excès constatés aux Etats-Unis. Et il y a encore beaucoup de progrès à réaliser, notamment dans le transport des animaux. » Il cite également la prochaine réglementation européenne relative aux poulets de chair, « qui autorisera 22 poulets par m². » Imaginer 22 poulets entassés dans un mètre carré ne peut que choquer ceux qui défendent le bien-être animal ! Un ouvrage qui s’adresse au consommateur L’ouvrage de Jonathan Safran Foer s’adresse avant tout au consommateur qui mange cette nourriture « produite dans la douleur ». « Lorsque nous mangeons de la viande issue de l’élevage industriel, nous nous nourrissons littéralement de chair torturée », analyse-t-il. La Fondation 30 Millions d’Amis, qui œuvre aux côtés d’autres organismes comme la PMAF pour une meilleure information, mais aussi une responsabilisation du consommateur, recommande la lecture de cet ouvrage. Un avis partagé par Ghislain Zuccolo : « C’est un livre très bien conçu, malgré ses maladresses, concède-t-il. Il peut être lu par beaucoup de gens, car il s’adresse à la fois aux amis des animaux et aux consommateurs lambdas. » C’est sans doute sa grande force. La Fondation mène actuellement une enquête approfondie auprès de divers organismes de protection animale et des ministères de l'Agriculture et de l’Ecologie pour connaître précisément les conditions et l’impact de l’élevage industriel en France. faut-il manger les animauxFaut-il manger les animaux ?
De Jonathan Safran Foer
Editions de l’Olivier, janvier 2011
Prix indicatif : 22 euros

*Protection Mondiale des Animaux de Ferme

Photo : © Franck Boston - Fotolia.com

Commenter

  1. puce62 10/02/2011 à 16:58:08

    Bonjour

     Je suis outrée de lire de telles choses!! le pire dans tout cela c'est que lorsque l'on essaye de discuter et je dis bien essaye d'en parler autour de nous, les gens disent que c'est un mensonge, que c'est trop énorme pour que cela soit vrai!! change vite de sujet, il n'y à pas d'écoute! les gens autour de moi s'en moquent, j'ai imprimé les feuillets pour les montrer et la remarque que j'ai eû c'est que l'auteur du livre fait tout cela pour vendre son bouquin. Incroyable!!!

    Cela est désespèrant, comme je le dis "n'est pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir "

    Pour ma part je ne mange quasiment plus de viande, j'évite le rayon boucherie qui me donne la nausée et le cafard!! j'aide les animaux autant que je le peux.

    Pourquoi de telles horreurs, toutes ces pauvres bêtes qui ne demandent rien!! 

     

     

     

  2. ginule 03/02/2011 à 19:11:04

    DEMANDER AUX AMERICAINS D'ARRETER DE S'EMPIFRER

    VOUS N'Y PENSEZ PAS!!!!!

     JAMAIS ILS NE CHANGERONT LEURS MAUVAISES HABITUDES

     PAUVRES BETES , C'EST HORRIBLE !!!!

    LES HOMMES SONT BARBARES!!!!!!!!!!!!

     

  3. papipierre 02/02/2011 à 16:22:43

    La règlementation européenne autorisera 22 poulets (des poulets, pas des poussins !) par m². Si je calcule bien, cela fait un carré de 21 cm de côté (un peu moins qu'une feuille A4) par poulet ! Cette règlementation, c'est une plaisanterie ? Autant ne rien règlementer si ce n'est pas pour faire les choses à fond !

    Je ne pense pas que "Sofy1711" ait raison en disant que l'humain (en tous cas la majorité) se complait à manger de la chair d'animaux qui ont été maltraités, on croirait qu'il y prend du plaisir. Ou alors je n'ai pas bien compris son message !

    Je suis par contre de l'avis de "Voltaire01", la plupart des gens ne se posent pas de questions (on peut discuter du fait de manger ou non de la viande !) quand ils achètent de la viande. Ils achètent de la viande et ne se demandent pas dans quelles conditions l'animal a été élevé, s'il a été maltraité, dans quelles conditions il a été abattu...parce que ce n'est pas dans leur conscience, sans doute par manque d'information.

    C'est le but des livres comme celui-ci de réveiller les consciences, et c'est à nous, qui aimons les animaux et ne supportons pas leurs souffrances, de faire passer le message autour de nous, et de convaincre !

  4. Phébus des Tours 31/01/2011 à 21:42:28

    Eh oui, chers amis : les camps de concentration pour les animaux, ça existe. Et les États-Unis sont furieux de ne pas pouvoir nous fourguer leur viande, parce qu'elle provient de bêtes gonflées aux hormones, ce qui n'est (heureusement) pas réglementaire en Europe. Mais j'étais hélas déjà au courant pour les élevages américains, véritables usines à viande où ces pauvres bêtes sont entassées les unes sur les autres et tuées à la chaîne. Que voulez-vous, il faut faire beaucoup pour la sacro-sainte société de consommation et pour le marché faisant sa loi partout. Seuls comptent l'argent et le profit, ne l'oubliez pas ! La souffrance animale, ils s'en tamponnent !

    Ce qu'il faut surtout, c'est que les consommateurs soient informés de cette barbarie qui tue des millions d'animaux ! Peut-être se révolteraient-ils contre le fait de devoir manger des animaux torturés ! Surtout, les gens devraient manger moins de viande, c'est meilleur pour la santé et les animaux ne s'en porteraient évidemment que mieux !

    Puisque cela se passe aux États-Unis, je voudrais rappeler le combat de l'acteur Tony Curtis, disparu voilà quatre mois (R.I.P. Tony), et qui s'est battu bec et ongles contre l'hippophagie en sauvant un nombre astronomique de chevaux de l'abattoir. Peu de gens peuvent s'enorgueillir de mener une telle action, si seulement certains pouvaient marcher sur ses pas...

    En attendant des animaux souffrent le martyre en attendant d'être mangés !

    IL FAUT QUE CETTE BARBARIE CESSE ! Yell

  5. cachou17 29/01/2011 à 19:36:22

    C'est abominable et cela fait plus de 20 ans que j'ai décidé de me passer de viande, refusant d'être responsable de toute cette souffrance. Mais que c'est difficile de faire ouvrir les yeux à des personnes qui préfèrent leurs habitudes et leur confort !

    Ceci dit, s'il faut essayer de faire le maximum pour pousser les USA à plus de règles, occupons nous d'abord de toutes les horreurs qu'on laisse faire ici. Il me semble d'ailleurs avoir vu que les poussins sont aussi broyés vivants dans les élevages français.

     Le plus rageant est que certaines lois sont votées dans le bon sens même si ce n'est pas assez, et quelques temps après un autre responsable fait en sorte d'en atténuer la portée, comme je viens de le voir pour le "plaider coupable". C'est ignoble  et je suis définitivement dégoutée des humains dans leur grande majorité.

    Heureusement que certains résistent et tentent de soulager ces pauvres êtres martyrs de cette sale espèce que l'on dit humaine. 

     

  6. titi65310 29/01/2011 à 16:45:37

    moi aussi je suis très jeune et j'ai décider d'être végétarienne depuis 2 ans et je veux le rester toute ma vie et même que d'autres gens me rejoigne ce serais génial
  7. anonyme 27/01/2011 à 18:57:46

    Pour moi il n'y a aucuns doutes l'espèce la pire sur terre c'est bien la race humaine!!!!!!Franchement il faut etre complétement malade!!! avoir un coeur de pierre,le cerveau qui fonctionne de travers ou carrément ne pas en avoir du tout!!!!!! Mais qu'elles sont les personnes capables de tels actes de cruauté:Poussins hachés vivants,cochons et vaches auquels l'on scie les pattes sans anesthésie,dindes gazées,poulets ébouillantés vivants et je suis sur que ce n'est pas tous!!! A part des individus que l'on peut comparés aux pires monstres!!!!!! Je suis entièrement d'accord avec la sitation de SIR PAUL MC CARTNEY quand il dit: "SI LES ABATTOIRS AVAIENT MURS DE VERRES,TOUS LE MONDE SERAIT VEGETARIEN.Je suis pour ma part végétarienne depuis le mois de mai 2006 et je compte le resté.Les humains feraient les pires atrocités pour ce faire du putain de fric!!!!!!!!!!!!!!!!

  8. joellenikita@hotmail.fr 27/01/2011 à 11:39:24

    CEST HORIBLE HORIBLE DE LIRE TOUT SA JE FAIT QUE PLEURE DE VOIR LA TORTURE DE SES PAUVRE ANIMAUX SANS DEFENCE LA VIE EST CRUEL DE VOIR MOURIR AVEC LA SOUFFRANCE COMMENT PEUTON TRAVALLER EN TUANT LES ANIMAUX POUR DE LARGENT LES GENS SONT AVEUGLE PAR LARGENT FAUT LE CROIRE L'HOMME DETRUIT TOUT DANS LA VIE BIENTO IL Y AURA PLUS DANIMAUX IL Y AURA PLUS RIEN PLUS DE POISSONS PLUS DOISEAUX PLUS DECUREULLE CEST TROP FAUT ARETE CE MASSACRE ARETE ARETE DE FAIRE LE MAL MEME LES CHEVAUX ON TU JE DELIRE TOUT SA POUR LES MANGES BIENTO ON VA MANGE AUSSI L'HETRE HUMAIN SI SA CONTINU ARETE DE MANGE DE LA VIANDE ARETEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
  9. Sofy1711 27/01/2011 à 11:19:19

    L'humain est divisé sur la condition animal et c'est encore le mal qui domine dans ce monde. Le diable est dans l'humain, il suffit de constater les faits...il aime la mort, l'agonie et est disposé à dévorer de la chair mal traitée. Plus il en consomme et plus il en a besoin....telle une drogue au goût de sang provenant de souffreteux....c'est comme une fermentation qui le rendrait insensible et cruel. Seuls les faibles ont besoin de cette putréfaction pour ce sentir plus animal que l'animal fou.....c'est un fait que je constate lorsque je lis la violence qui ce dégage du monde.....les grands carnivores ( l'humain ) va ce détruire dans la douleur qui inflige aux animaux....il vit a travers c'là, mais heureusement pas tous...et c'est ceux là qui me donnent du courage de croire encore à la bonté humaine....et aux sens des humains ( les vrais ) 
  10. JIKAHERA 26/01/2011 à 19:05:05

    Il serait temps que les rapports soutenus à l'assemblée nationale (2005) ! sur le statut de l'animal portent leurs fruits, que la législation évolue et que celle qui existe soit respectée. J'ai acheté ce livre que j'avais précedemment recommandé dans un message du 30/12 que vous n'avez pas publié, pourtant très modéré, sur le débat faut-il montrer la violence faite aux animaux. Les abattoirs sont les lieux où la barbarie s'exécute dans un scandaleux silence le plus absolu. Comment tolérer pareille inhumanité ? Pourquoi ne pas contrôler vigoureusement les conditions d'abattage, éliminer la souffrance, punir les industriels qui ne respectent pas l'embryon de Droit établi dans nos codes civil, pénal et rural ? Les sanctions existent, les procédures judiciaires doivent être entamées. CHARAL a été pris en flagrant délit de maltraitance dans ses abattoirs, sur l'abattage rituel, par une association L214, quid des actions judiciaires ? Ont elles été intentées ? Toute cette cruauté est tragique et inacceptable. J'espère vraiment parvenir à ne plus manger de viande.