En août 2024, un individu s’est filmé en train de maltraiter un chat, avant de poster la vidéo sur les réseaux sociaux. Il a été condamné à six mois de prison ferme par le Tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer (62), avec une interdiction définitive de détenir un animal. La Fondation 30 Millions d’Amis était partie civile.
Il s’était filmé en train d’étrangler une chatte et de la balancer du haut des escaliers, avant de poster la vidéo sur les réseaux sociaux… La Fondation 30 Millions d’Amis avait immédiatement dressé un signalement Pharos sur la plateforme en ligne du ministère de l’Intérieur qui recueille les signalements de contenus et comportements en ligne illicites. Le ‘’crime’’ commis par cette pauvre chatte, répondant au nom de Rebelle ? Avoir échappé à la vigilance de son maître et s’être aventurée dans le domicile de son tortionnaire ! Le mis en cause a comparu devant le tribunal judicaire de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) le 6 février 2024, poursuivi pour « sévices graves et actes de cruauté envers un animal domestique ». La Fondation 30 Millions d’Amis était partie civile au procès.
« Le prévenu niait les faits »
En dépit des séquences vidéo montrant l’animal en gros plan prise à la gorge par l’individu proférant « Tu vas arrêter de me casser les c***lles », « T’es pas chez toi ici », « Je vais te jeter », « le prévenu a nié les faits », a relaté Me Xavier Bacquet, à l’issue de l’audience. Pour l’avocat de la Fondation 30 Millions d’Amis « cette vidéo formait la preuve évidente de sa culpabilité ». Le mis en cause était « très alcoolisé » au moment des actes, avec « plus de 2 grammes d’alcool dans le sang, ce qui est énorme », a rajouté Me Bacquet.
Détenteur d’un casier judiciaire « important », l’auteur des faits a été condamné à six mois ferme sans aménagement de peine, avec interdiction définitive de détenir un animal. Une peine plus conséquente que les douze mois de sursis – sur une période probatoire de deux ans – requis par le Parquet. « C’est une décision logique, proportionnelle à l’acte commis, alors que le tribunal judicaire de Marseille n’avait condamné l’auteur de la souris mâchée qu’à une simple amende », juge Me Bacquet. Après un passage en clinique vétérinaire, Rebelle a été remise en bonne santé à son maître.
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