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Maltraitance

Un village de l’Allier ressuscite le cruel « cou de l’oie »

La commune d'Arfeuilles remet le "cou de l'oie" au centre de sa fête patronale au grand dam des défenseurs des animaux./Facebook Comité des Fêtes d'ARFEUILLES

Alors que cette cruelle tradition y avait été interrompue pendant trois ans, le « cou de l’oie » a refait surface à Arfeuilles (03), ce mardi 15 août 2023. La pratique consiste à arracher la tête d’une oie morte, suspendue à une corde. La Fondation 30 Millions d’Amis – qui avait déjà alerté contre cette barbarie – appelle le public à ne pas cautionner.

Certaines communes françaises n’ont décidément rien à envier à leurs voisines européennes en termes de traditions cruelles…

« Relancer la tradition » pour « animer le village »

Probablement échaudée par le retour de la pratique dans certains villages de France durant l’été 2022, la commune d’Arfeuilles, dans l’Allier, a décidé d’organiser un « cou de l’oie » à l’occasion de sa fête patronale, ce mardi 15 août 2023. Ce « jeu » qui n’a rien de divertissant met en scène des cavaliers qui doivent couper le cou d’une oie morte suspendue à une corde de plusieurs mètres de haut. A Arfeuilles, la tradition avait été interrompue durant trois ans. La motivation du maire pour renouer avec elle : « Le but est juste de relancer la tradition du cou de l’oie pour animer le village ».

L’animation a été dénoncée par l’ensemble des associations de protection animale et par de nombreux internautes. « Mais quoi?! Une oie qui sert de piñata, abattue et frappée puis le cou tranché devant un public familial! Sérieusement! Comment une municipalité peut autoriser un tel spectacle morbide qui prône la violence envers le vivant », a notamment écrit Sandra Krief, adjointe à la Condition animale à Grenoble.

Une cruauté déjà pratiquée dans d’autres communes

Michel Guicherd, le maire d’Arfeuilles, a affirmé au journal La Montagne ne pas avoir « été sollicité par des personnes s’opposant au cou de l’oie ». Pourtant, son prédécesseur Jacques Terracol avait expliqué, en 2018, avoir reçu « des courriers incendiaires » et reconnu que la pratique pouvait être vue comme « barbare quand vous tenez la tête au bout de votre épée devant votre enfant ».

La Fondation 30 Millions d’Amis était déjà montée au créneau à l’été 2022 pour dénoncer la tenue d’un « tir à l’oie » dans le village de Beaux (43). D’autres communes poursuivent cette terrible tradition. Toutefois, la pression d’une opinion publique de plus en plus sensible au respect des animaux laisse à espérer que toutes ces atteintes à la dignité animale ne se trouvent en réalité qu’en sursis.