« Je suis immédiatement intervenu avec mon fils qui est l’organisateur de l’événement, réagit l’édile dans les colonnes de Nice Matin. Il y avait tout un attroupement autour d’un professionnel de Peillon qui n’arrivait pas à faire monter une jeune pouliche dans le camion. Je n’ai pas assisté directement aux violences mais on m’a dit qu’il avait pris une pelle à crottin en plastique pour lui porter des coups. »

S’il évoque « un événement isolé » comme étant « le fait d’un seul homme », Antoine Véran regrette « ces images scandaleuses » et les « conséquences énormes » de tels actes. Une plainte a été déposée pour acte de cruauté envers un animal. La Fondation 30 Millions d’Amis se constitue partie civile.

« Un très mauvais exemple pour les jeunes »

Dans l’œil du cyclone, le propriétaire affirme que « face à l’attitude véhémente de l’animal (...), il s’est vu dans l’obligation urgente de reprendre la maîtrise de l’animal en utilisant la longe. Beaucoup de curieux se sont mis à l’invectiver et à hurler, augmentant la nervosité du cheval (...). Conscient de ce qu’un animal de 500 kg, stressé et hors de contrôle, pourrait provoquer comme accidents pour lui-même et surtout pour les autres, il s’empare du premier objet à portée de main, un manche de pelle à crottin ».

Pour la présidente de l’association « Rien que pour eux », « en aucun cas, on bat un cheval qui est stressé, car ça ne fait qu’accentuer la panique du cheval. Dire que la sécurité du public était en jeu n'est pas une raison pour frapper son cheval, bien au contraire ».

Elle ajoute qu’il faut « éviter que cette personne présente cet acte comme un acte isolé » et que le suspect « est gérant d’un centre équestre c'est un très mauvais exemple pour les jeunes. Il transmet cette culture de la violence aux élèves, ce n'est pas normal. »