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Un concours de chasse au chat ouvert aux enfants provoque un tollé (et son annulation) en Nouvelle-Zélande

En Nouvelle-Zélande, une compétition (heureusement annulée) entendait décerner le premier prix à l'enfant ayant tué le plus de chats harets... (Photo d'illustration) ©Pexels

En Nouvelle-Zélande, un concours devait permettre à des enfants de chasser et tuer des chats pour gagner le premier prix ! Face au tollé général, cette partie de la compétition a finalement été annulée. Un soulagement pour la Fondation 30 Millions d’Amis.

Consternation. Les organisateurs néo-zélandais du concours annuel de chasse de North Canterbury ont suscité la colère en annonçant la création d'une catégorie spécifique destinée aux enfants de moins de 14 ans. Le premier prix – une somme de 250 dollars néozélandais (141 euros) – devait être décerné à l’enfant ayant chassé le plus grand nombre de chats harets – des chats domestiques retournés à la vie sauvage – accusés de réduire les populations d’oiseaux, souris et insectes.

Face à l'indignation générale, la catégorie a finalement été supprimée par les organisateurs, « pour éviter de nouvelles réactions négatives ». Un soulagement pour la Fondation 30 Millions d’Amis qui rappelle, non seulement l’importance de protéger les animaux contre la cruauté humaine, mais aussi la nécessité d’épargner les enfants de toute forme de violence.

Cruel pour les félins

Traqués par des jeunes totalement inexpérimentés dans le domaine cynégétique, les félins auraient pu être exposés à d’atroces souffrances : « Les carabines à air comprimé [qui auraient probablement été utilisées pour l’événement] augmentent le risque de douleur et de détresse, ajoute la SPCA néo-zélandaise de protection animale. Elles peuvent entraîner une mort prolongée. »

Par ailleurs, ne pouvant pas faire la différence entre chats harets et chats domestiques, les enfants auraient involontairement visé sans distinction des animaux de compagnie, craintifs ou divagants. Et si les organisateurs prévoyaient un système pour détecter l’éventuelle présence d’une micropuce identifiant les chats de compagnie, les contrôles auraient été effectués… après abattage. Aberrant !

Choquant pour les enfants

Sans compter le traumatisme pour les enfants eux-mêmes. Le fait pour un enfant d’assister ou, a fortiori, de participer à un acte de violence contre un animal peut engendrer de graves séquelles, tant sur son comportement à l’égard d’autrui (baisse d’empathie, moindre sensibilité) que sur son psychisme : « Encourager un enfant à effectuer un acte sanguinaire – légal ou pas – est extrêmement dommageable pour son développement », expliquait à 30millionsdamis.fr le Dr Philip Jaffé – psychologue et membre du comité des droits de l’enfants de l’ONU – à propos d’un sanglier achevé à l’arme blanche, en toute légalité, par un enfant, fin 2022.

Des séquelles telles que les personnes ayant été exposées tôt à ce type de violence risquent, par la suite, de commettre des actes de maltraitance à l'égard d’animaux ou d’humains.