La Fondation 30 Millions d’Amis a secouru une cinquantaine de chats Bengal, détenus dans de mauvaises conditions au sein d’un élevage à Auch, dans le Gers (14/04). Tous les félins ont été pris en charge au refuge de La Tuilerie (77) où ils sont actuellement soignés.

Mise à jour 19/07 : enfin cédés à la Fondation 30 Millions d'Amis, les chats peuvent désormais être proposés à l'adoption !

Traces de morsures, coups de griffures… 50 chats Bengal détenus dans un élevage du Gers présentaient de nombreuses blessures, probablement à la suite de bagarres liées à leurs mauvaises conditions de vie. Ce sont les services vétérinaires (DDPP) du Gers qui ont constaté, aux cours de divers contrôles, des « infractions graves » dans cet élevage incontrôlé.

Un taux de décès élevé

Les agents de l’Etat ont notamment relevé un taux de décès élevé, mais aussi l’absence de tout vétérinaire sanitaire, ou encore l’inexistence de salle dédiée aux soins (infirmerie, quarantaine ou mise à bas). Malgré plusieurs mises en demeure, la structure ne s’est pas conformée aux normes, ce qui a conduit à la saisie des chats. Pour procéder à ce sauvetage d’envergure, les agents de la DDETSPP ont sollicité l’aide de la Fondation 30 Millions d’Amis, elle-même assistée de plusieurs policiers qui se sont rendus sur place.

Les équipes du refuge 30 Millions d’Amis de la Tuilerie (77) ont recueilli les rescapés qui sont actuellement examinés par un vétérinaire. « On vérifie qui est identifié ; ils sont vaccinés et mis en quarantaine, confirme Anne Puggioni, la directrice du refuge. On surveille de près leur état de santé. »

Réquisitions administrative & judiciaire

En parallèle, les félins ont été placés sous réquisitions administrative et judiciaire. La Fondation 30 Millions d’Amis sera partie civile en cas de procès. Reste à espérer que les animaux pourront être rapidement cédés définitivement à la Fondation 30 Millions d’Amis afin qu’elle puisse les proposer à une adoption responsable. « On espère que les animaux seront libérés rapidement de la procédure judiciaire, confirme A. Puggioni. Car le but n’est pas de les garder au refuge mais de pouvoir les placer en famille pour répondre à leurs besoins physiologiques. »