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Débat

400 philosophes internationaux dénoncent l’exploitation animale dans le monde !

400 intellectuels s'opposent à l'exploitation des animaux pour la consommation ou le divertissement. ©AdobeStock /Pixabay

Plus de 400 universitaires spécialisés en philosophie et répartis dans le monde proclament, à travers une Déclaration, le caractère injuste et indéfendable de l’exploitation des animaux. À l’occasion de la journée mondiale des droits des animaux, la Fondation 30 Millions d’Amis apporte tout son soutien à ce mouvement philosophique et espère qu’elle inspirera la classe politique.

Mobilisation mondiale pour le bien-être animal ! Plusieurs centaines d’universitaires issus d’une quarantaine de pays ont co-signé la « Déclaration de Montréal » pour dénoncer l’exploitation des animaux (4/10/2022). Parmi eux, le célèbre Peter Singer ainsi qu'une dizaine de Français, dont la philosophe Florence Burgat, mais aussi Françoise Armengaud, docteure en philosophie et ex-maître de conférences à l'Université Paris Nanterre, ou encore, François Jaquet, maître de conférences en éthique à l'Université de Strasbourg et Philippe Devienne, docteur en philosophie, D.M. Vétérinaire, à Paris-Sorbonne, ENV Alfort. « Nous condamnons l’ensemble des pratiques qui supposent de traiter les animaux comme des choses ou des marchandises, déclarent les universitaires. Dans la mesure où elle implique des violences et des dommages non nécessaires, l’exploitation animale est injuste et moralement indéfendable. » 

Les animaux, des êtres « sentients » et conscients

Si les chercheurs admettent être « rarement tous du même avis », ils s’accordent ici, sans équivoque, sur « la nécessité de transformer en profondeur nos relations avec les autres animaux ». Et pour cause, les animaux sont des êtres « sentients », en ce sens qu’ils peuvent ressentir du plaisir, de la douleur et des émotions. Ils sont également « conscients » puisqu’ils ont leur propre point de vue sur le monde qui les entoure.

Raisons pour lesquelles « nos comportements affectent leur bien-être et sont susceptibles de leur faire du bien ou du mal, rappellent les philosophes. Lorsque nous blessons un chien ou un cochon, lorsque nous maintenons en captivité un poulet ou un saumon, lorsque nous tuons un veau pour sa chair ou un vison pour sa peau, nous contrevenons gravement à ses intérêts les plus fondamentaux ».

Une autre voie est possible !

Indispensable, un changement de paradigme est possible. « Tous ces dommages pourraient être évités, assurent les chercheurs. Il est évidemment possible de s’abstenir de porter du cuir, d’assister à des corridas et des rodéos, ou de montrer aux enfants des lions enfermés dans des parcs zoologiques ; la plupart d’entre nous pouvons d’ores et déjà nous passer d’aliments d’origine animale tout en restant en bonne santé ».

Par ailleurs, selon la Déclaration de Montréal, l’inégalité de traitement entre les humains et les autres animaux ne peut se fonder sur leurs différences biologiques ou cognitives. « Les capacités d’un individu à composer des symphonies, à faire des calculs mathématiques avancés ou à se projeter dans un avenir lointain, aussi admirables soient-elles, n’affectent pas la considération due à son intérêt à ressentir du plaisir et à ne pas souffrir, proclament les philosophes. Soutenir l’inverse reviendrait à hiérarchiser les individus en fonction d’une faculté n’ayant aucune pertinence morale ». L’ensemble des chercheurs invitent donc les Etats à œuvrer, sur le long terme, pour la disparition de l’exploitation animale.

En 2014, des penseurs, écrivains, philosophes, scientifiques et historiens français cosignaient, sous l’égide de la Fondation 30 Millions d’Amis, un manifeste réclamant que les animaux soient enfin reconnus comme des êtres « vivants et sensibles » dans le Code civil. La loi avait été définitivement votée en février 2015.