Le château de Versailles dévoile, en images sur son compte Instagram, toute la richesse de sa faune sauvage (photo d'illustration). ©AdobeStock /Mistervlad
Le château de Versailles a invité le photographe animalier Jérémie Villet à magnifier les animaux sauvages qui règnent sur ce domaine de 800 hectares. L’idée : sensibiliser le public à la richesse et à la fragilité de cette faune peu connue. Une belle initiative que 30millionsdamis.fr tenait à relayer !
La faune du château de Versailles enfin dévoilée ! Du 5 au 25 juin 2022, le compte Instagram du château partage chaque jour le cliché d’une espèce, via le hashtag #VersaillesSauvage. Au total, une vingtaine d’images seront publiées, toutes capturées par l’objectif du photographe animalier Jérémie Villet. « Versailles constitue une importante réserve naturelle indispensable au maintien de la biodiversité », se réjouit l’établissement public. Pour sensibiliser un peu plus le public à la préservation de cette faune discrète et sensible, des vidéos et podcasts accompagnent les clichés du professionnel.
S’il est plus habitué aux paysages enneigés, J. Villet s’est parfaitement adapté aux jardins, bosquets, prairies et sous-bois du domaine conçu par André Le Nôtre pour le roi Louis XIV, qu’il a arpentés pendant un mois. En témoignent les somptueuses images qui immortalisent la vie quotidienne d’une faune méconnue, riche et fragile.
L’un des clichés révèle la parade d’hirondelles de fenêtre virevoltant dans la brume matinale, autour des évangélistes sculptés de la Chapelle royale. Plus tard, au soleil couchant, un pigeon biset prend son envol le long des façades marbrées du Grand Trianon. « La composition de Jérémie Villet évoque la liberté, la paix, le rêve, commente l’établissement public. Le contre jour met en scène l’élégance de ce pigeon des villes que l’on ne regarde plus, car on le voit partout. Pourtant, ici, il donne vie au lieu, l’anime et l’incarne ».
Puis, au beau milieu de la nuit, lorsque le silence renaît, le château dévoile ses « fantômes » qui apparaissent et disparaissent dans les allées : les renards ! Cette nuit-là, le photographe suivait discrètement un jeune goupil : « Il m’avait vu et accepté, il marchait et s’est arrêté, se souvient Jérémie. Son ombre est alors apparue dans la lumière de la statue ». Un cliché magique, presque mystique !
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