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Afrique du Sud : les tigres menacés par l'élevage commercial vers l'étranger

L'ONG Four Paws demande à l'Afrique du Sud de mettre fin à l'élevage commercial des grands félins, dont la population décline en partie à cause du commerce vers les pays asiatiques. ©Vier Pfoten /Kuki Barbuceanu

L'élevage de tigres pour le commerce vers l'étranger – sur le modèle de l'élevage de lions légal en Afrique du Sud – menace l'espèce déjà en déclin, a mis en garde dans un rapport l'association de protection des animaux Four Paws, avec laquelle collabore la Fondation 30 Millions d'Amis.

Il reste environ 4.000 tigres à l'état sauvage dans le monde. Selon un rapport de l'ONG Four Paws (1/02/2022), 359 tigres d'élevage ont été exportés par l'Afrique du Sud entre 2011 et 2020. Quelque 255 ont été vendus à des zoos.

L'espèce échappe aux lois de protection animale

Les tigres ne sont pas originaires d'Afrique du Sud, et il n'existe aucun chiffre sur leur population dans le pays. L'espèce n'est pas non plus explicitement citée dans les textes de loi portant sur la protection animale, laissant "des failles qui permettent au commerce" de s'attaquer à l'espèce, regrette Kieran Harkin, expert à l'ONG. "Le marché asiatique est déjà présent, la demande est là, il est tout à fait logique pour les éleveurs de passer au commerce du tigre, encore plus lucratif que celui des lions", explique-t-il.

Four Paws demande à l'Afrique du Sud de mettre fin à l'élevage commercial des grands félins, dont la population décline en partie à cause du commerce vers les pays asiatiques. "Nous demandons à l'Afrique du Sud de cesser de soutenir ce marché et défendre la vie sauvage en ne perpétuant pas le commerce d'espèces en déclin", a martelé M. Harkin. Selon lui, le pays bafoue les lois internationales qui stipulent que les tigres ne doivent pas être élevés dans un but commercial.

Réviser les accords internationaux

Certaines fermes commercialisent les os, notamment utilisés dans la médecine traditionnelle asiatique. Les lois nationales et les accords internationaux doivent être "réexaminés car ils ne fonctionnent manifestement pas", selon la directrice de l'ONG en Afrique du Sud, Fiona Miles. Si les espèces menacées ne sont pas protégées, "les grands félins risquent un jour de ne plus exister que dans des cages", a-t-elle averti dans un communiqué.

(Avec AFP)