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Soutenue par la Fondation 30 Millions d’Amis, Kalaweit veille sur la faune indonésienne !

Après un tigre repéré sur une caméra discrète dans l'une des réserves protégées de l'association Kalaweit en Indonésie, une femelle a ensuite été aperçue dans la forêt... avec son bébé ! ©Kalaweit

L’association Kalaweit œuvre depuis plus de 20 ans pour la protection de la faune sauvage en Indonésie. Bilan de l’année 2021 : 1400 hectares de forêts sanctuarisées par l’ONG, un nouveau centre de soins créé, et la célébration de la naissance d’un bébé tigre à l’état sauvage. Un futur site de relâcher pourrait également bientôt voir le jour afin de rendre leur liberté à des singes sauvés des trafics. La Fondation 30 Millions d’Amis renouvelle son aide à « l’ange-gardien des gibbons ».

Une note d’espoir ! Si le continent asiatique a été frappé de plein fouet par la crise sanitaire, les équipes de Kalaweit en Indonésie sont néanmoins parvenues à résister avec force détermination et résilience : « Nos deux centres de réhabilitation de Bornéo et de Sumatra (accueillant plus de 400 animaux victimes de trafics, principalement des primates mais aussi des ours ou encore des reptiles, NDLR) ont dû fermer leurs portes pendant un an, explique Chanee, président et fondateur de l’ONG. Nous avions prévu un fort afflux de sauvetages à mener après la réouverture… ce qui a été le cas ! »

1400 hectares de réserves protégées…

Ainsi, parmi les sauvetages menés à bien ces dernières semaines : deux panthères nébuleuses – mises à mal par la dégradation de leur habitat naturel – et un pangolin saisi par les autorités. « Ces animaux ont été relâchés dans nos réserves », se réjouit Chanee. En effet, outre ses centres de soins, l’ONG a également acquis plus de 1400 hectares de forêts. « Lorsque les villageois vendent leur parcelle de forêt à Kalaweit plutôt qu’aux compagnies d’huile de palme, cela leur évite de se voir privés de leurs terres, précise le jeune homme. Nous leur garantissons l’accès à la forêt, où ils continuent leurs activités traditionnelles de cueillette des fruits et de ramassage du petit bois, mais pas la chasse. »

… et la naissance d’un bébé tigre !

 

C’est pour moi une immense fierté de parler de "grands prédateurs", dans un contexte de cohabitation compliquée.
Chanee, Kalaweit

Symbole de la bonne santé des forêts sanctuarisées, l’ONG y a célébré un « heureux évènement » ! Après un premier tigre de Sumatra adulte repéré à l’aide d’un piège-photo en 2019, puis d’autres individus immortalisés par la suite, des images filmées cette année montrent cette fois-ci… une tigresse accompagnée de son bébé, né dans la réserve de Kalaweit ! « C’est pour moi une immense fierté de parler de "grands prédateurs", dans un contexte de cohabitation compliquée avec les humains, sourit le fondateur. Les anciens disent qu’ils n’avaient pas vu ces animaux ici depuis une vingtaine d’années. » Au total, seuls quelque 300 tigres de Sumatra vivent à l’état sauvage dans leur habitat naturel.

L'association célèbre une naissance exceptionnelle : celle d'un tigre à l'état sauvage ! ©Kalaweit

Forêt de « Dulan » : objectif à moitié atteint !

Au sein des trois réserves détenues par Kalaweit, celle de « Dulan » – initiée en 2019 avec le soutien de la Fondation 30 Millions d’Amis – a désormais atteint, grâce aux dons et au mécénat, la moitié de son objectif : environ 750 hectares de forêt sanctuarisée (sur les 1500 hectares prévus). « Puisque nous avons acquis en priorité les terrains barrant l’accès aux plantations d’huile de palme voisines de la réserve, la menace à court terme est levée, confie Chanee. Mais le combat n'est pas terminé ! » L’enjeu est crucial : sur cette zone, se niche une biodiversité exceptionnelle, notamment des orangs-outans (vidéo ci-dessous) – classés « en danger critique d’extinction » sur la liste rouge des espèces menacées.

La forêt de Dulan offre un refuge à des orangs-outans, menacés par la déforestation pour l'huile de palme. ©Kalaweit

Victoire pour les Gibbons de Kloss

L’association a par ailleurs ouvert un troisième centre de réhabilitation, situé au large de Sumatra sur l’archipel de Mentawaï. « C’était la seule solution pour éviter la confiscation de nos six Gibbons de Kloss par les autorités et leur transfert vers des zoos », justifie le fondateur. En effet, l’espèce – victime de la chasse pour la viande de brousse – compte si peu d’individus (un millier au total) que le gouvernement indonésien a lancé un programme de reproduction en captivité. Grâce au nouveau centre de soins de l’ONG, les six rescapés pourront donc rester dans leur région natale le temps d’être soignés, avant d’être relâchés dans leur milieu naturel sur les îles du sud de l’archipel, préservées de la déforestation.

©Le nouveau centre de soins permet de garder les gibbons de Kloss sur leur archipel natal. ©Kalaweit

Un futur site de relâcher pour les gibbons rescapés des trafics ?

Un autre rêve pourrait bientôt se concrétiser : celui de remettre à la vie sauvage plusieurs dizaines de gibbons rescapés des trafics. Les équipes de Kalaweit ont repéré une île qui semblerait rassembler toutes les « caractéristiques idéales » pour devenir un futur site de relâcher. « Les gibbons soignés dans nos centres ne peuvent pas être relâchés dans nos réserves actuelles, car des congénères sauvages s’y trouvent déjà et ils attaqueraient les nouveaux venus, explique Chanee. Or, cette île est complètement dépourvue de gibbons, et suffisamment proche du continent pour pouvoir assurer le suivi des animaux relâchés. C’est très encourageant ! »

Une étude est en cours afin de s’assurer que l’arrivée de gibbons sur l’île, déjà peuplée d’autres espèces de singes, ne perturberait pas l’écosystème. « Les gibbons sont quasiment les seuls à se nourrir des fruits se trouvant tout au bout des branches, évitant la compétition avec d’autres espèces », rassure leur ange-gardien. Quelques dizaines de couples pourraient donc potentiellement être introduits sur l’île, dans des « volières d’acclimatation » installées à bonne distance les unes des autres afin d’éviter les futurs conflits. « Une fois qu’ils se mettent à chanter (définissant ainsi leur territoire), on peut ouvrir les cages pour qu’ils retrouvent la liberté, en gardant une surveillance pendant 6 mois afin de vérifier qu’ils se débrouillent bien dans la nature », envisage le jeune homme. Affaire à suivre !

La Fondation 30 Millions d’Amis, toujours aux côtés de Kalaweit

Pour permettre à Kalaweit de poursuivre et d’étendre son action, la Fondation 30 Millions d’Amis – à ses côtés depuis une quinzaine d’années – renouvelle son soutien à l’association pour l'année à venir.

Commenter

  1. pouguy 24/11/2021 à 18:57:39

    voilà une bonne nouvelle, on devrait en  voir plus souvent

  2. Christian.galliano@wanadoo.fr 24/11/2021 à 12:32:20

    C'est magnifique cet animal en voie de disparition qui se reproduit dans son milieu naturel........pas comme dans les zoos qui ne cessent inséminés artificiellement les femelles des animaux en voie de disparition pour soit disant sauver l'espèce ........bravo et merci à KALAWEIT pour tous ces animaux qui souffrent de la cruauté de l'homme.......

  3. camisha 24/11/2021 à 11:13:05

    Très heureuse pour les bonnes nouvelles de Kalaweit, mais tellement fragile.

  4. AnneV 22/11/2021 à 18:40:33

    Des humains merveilleux qui protègent et des états, ou des tueurs qui ont un QI de loukoums et qui détruisent, massacrent sans se rendre compte que c'est leur avenir qu'ils massacrent ! Mais bon ! Allez explisuer cela à un QI de loukoum !!!!!!!!!!!