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Enquête

Bien-être animal : les ONG accentuent la pression sur les conditions d'élevage

Les élevages intensifs, cartographiés en France. © Pixabay.com

Paris, 26 nov 2018 (AFP) - Greenpeace a publié lundi une cartographie des "fermes-usines" en France, tandis qu'une autre ONG défendait le bien-être des poissons en aquaculture en dénonçant les conditions de leur abattage, accentuant la pression sur l'élevage industriel.

"Nous voulons informer sur les 4.400 fermes-usines que compte la France, essentiellement dans le domaine des porcs et des volailles, situées surtout dans le Grand Ouest, et sur les impacts pour l'environnement de ce type d'élevage industriel" a déclaré à l'AFP Suzanne Dalle, responsable agriculture chez Greenpeace France.

Les trois départements en haut du classement sont bretons : Côtes d'Armor, Morbihan et Finistère, avec 1.720 exploitations de ce type, une concentration "qui n'est pas sans conséquence puisque c'est également la région qui connaît le plus de problèmes liés à la pollution de l'eau, avec notamment le phénomène des algues-vertes", indique Greenpeace dans son dossier.

Pour établir sa carte interactive, Greenpeace a ciblé les installations dépassant les 750 emplacements pour les truies, 2.000 pour les porcs de production de plus de 30 kg, 40.000 pour les volailles, plus de 400 pour les vaches laitières, et plus de 800 pour les veaux de boucherie ou bovins à l'engraissement.

De son côté, l'ONG CIWF (Compassion in World Farming), qui milite pour l'amélioration du bien-être des animaux d'élevage, s'est intéressée pour la première fois au sort des poissons en aquaculture en publiant lundi matin également le résultat d'une enquête. Pour les truites et les daurades, CIWF juge en particulier "pas acceptable" une technique douloureuse et trop longue de mise à mort, de "refroidissement avec de la glace" ou de simple "exposition à l'air libre pour qu'ils s'asphyxient". L'ONG souligne que l'Organisation internationale de la santé animale (OIE) a recommandé que ces techniques ne soient pas utilisées "si des méthodes alternatives peuvent être mises en place" indique CIWF.