"SOS Chats de l'Hôpital de Perpignan" replace les chats errants vivants aux abords de l'hôpital Saint-Jean, totalement désaffecté. Plus d'une centaine de félins ont déjà été adoptés. Mais des travaux de rénovation menacent la survie d'une trentaine d'individus encore sur place. La Fondation 30 Millions d'Amis lance un appel pour leur adoption.

"SOS Chats de l'Hôpital de Perpignan" replace les chats errants vivants aux abords de l'hôpital Saint-Jean, totalement désaffecté. Plus d'une centaine de félins ont déjà été adoptés. Mais des travaux de rénovation menacent la survie d'une trentaine d'individus encore sur place. La Fondation 30 Millions d'Amis lance un appel pour leur adoption. De l'hôpital Saint-Jean à Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales (66), il ne reste plus guère que quelques bâtiments vides et gris. Les panneaux signalétiques en fer sont rouillés. Partout, des tuyaux et des tiges métalliques s'échappent de la structure bétonnée. Une trentaine de chats libres vivent là. Dans ce qui ressemble un peu plus chaque jour à une ruine.

L'association "SOS Chats de l'Hôpital de Perpignan" n'a pas attendu la désaffection totale de cet endroit. Depuis deux ans, elle capture patiemment les chats qui ont élu domicile aux abords de l'hôpital, les stérilise, les nourrit, les vermifuge, les vaccine et les fait adopter. 110 ont été placés dans des familles d'accueil au sein desquelles ils ont pu se sociabiliser, avant d'être définitivement adoptés, parfois à l'autre bout de l'Europe ! Mais le travail n'est pas fini pour la petite association exclusivement composée de bénévoles, d'infirmières et de cadres soignants de l'hôpital en attente de reprise d'activité. Depuis le 4/11/09, la démolition des derniers bâtiments a commencé et devrait prendre fin en avril 2010 pour entamer l'édification d'un hôpital flambant neuf. En attendant, l'habitat des 30 chats restants va être rasé. "SOS Chats de l'Hôpital de Perpignan" recherche des familles d'accueil prêtes à socialiser ces chats avant leur placement définitif en famille d'adoption. Pour ceux qui ne seraient pas adoptés, la direction du nouvel hôpital a promis la construction de points d'alimentation pour ces animaux qu'elle considère plus comme un atout que comme une gêne. Non seulement ces chats libres permettent au site de rester à l'abri des invasions de nuisibles, mais ils égayent aussi le quotidien des patients et des malades. Un protocole d'accord a d'ores et déjà été signé avec l'association.