La Fondation 30 Millions d’Amis a vivement réagi suite à la loi qui vient d’être votée par le Conseil d’Etat de Genève et qui oblige les maîtres de tous types de chiens, sans distinction, à museler leur animal dans l’ensemble des parcs de la ville.
La Fondation 30 Millions d’Amis a vivement réagi suite à la loi qui vient d’être votée par le Conseil d’Etat de Genève et qui oblige les maîtres de tous types de chiens, sans distinction, à museler leur animal dans l’ensemble des parcs de la ville. Dans un courrier daté du 29 août 2006, Reha HUTIN, la présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis, interpelle M. Laurent MOUTINOT, Président du Département des Institutions du Conseil d’Etat de Genève, pour lui faire part de son indignation quant à cette mesure « gadget » et lui proposer des solutions alternatives.
Pour dramatiques qu’ils soient, les accidents survenus récemment et ayant pour auteurs, dans leur grande majorité, des
chiens molossoïdes, ne doivent en effet pas conduire à envisager des solutions aussi inapplicables qu’inappropriées.
« Les
chiens, êtres vivants et sensibles, ne sont pas dangereux par nature et ce, quelle que soit leur race. Ils ne le deviennent qu’en raison de la manière dont leurs propriétaires les élèvent et s’en occupent. Ainsi, même les mesures imposées aujourd’hui par le Conseil d’Etat de Genève dans le but de prévenir tous risques, peuvent s’avérer contre productives en privant le chien de sa socialisation qui est primordiale à un comportement équilibré, précise Reha HUTIN. La question est donc de s’interroger sur les aptitudes des personnes à détenir un chien en fonction de l’environnement qu’elles peuvent lui offrir, de ses caractéristiques et de ses besoins physiologiques propres », poursuit-elle.
Pour la Fondation 30 Millions d’Amis, il s’agit ainsi de mettre en place des mesures de prévention efficaces, comme par exemple identifier ce qui est à l’origine du comportement agressif des
chiens, toutes races confondues, et créer à cet effet un observatoire de veille permanente et promouvoir les recherches indispensables à la compréhension de ces comportements.
Il faudrait également obliger les propriétaires de gros
chiens à prendre des cours d’éducation canine, reconnus comme parfaitement probants et permettant d’identifier les animaux aux comportement agressifs. Ceux-ci devraient alors être envoyés à une consultation comportementaliste obligatoire, sous peine de sanction.
L’agressivité, la dangerosité n’est pas une question de gènes mais de comportements et de conditionnement. Quelle que soit leur race, des animaux peuvent devenir dangereux en fonction de la qualité de leur détention. La responsabilité individuelle du propriétaire est donc pleine et entière.
La Fondation 30 millions d’Amis demande ainsi au Conseil d’Etat de Genève de réviser sa loi à l’aune des nouvelles solutions proposées, comme le réclament les Genevois dans leur grande majorité, possesseurs ou non d’animaux de compagnie.
Contact Presse : Priscille Lacoste : 01 55 60 27 97
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