Préserver la faune sauvage
À l’attention du ministre de la Transition écologique
Aujourd’hui, le trafic d’espèces sauvages est considéré comme la troisième activité de criminalité transnationale la plus lucrative au monde et est reconnu comme l’une des principales causes de disparition des espèces.
La vente d’animaux exotiques est facilitée par Internet et les réseaux sociaux, ce qui ne fait que booster la demande de spécimens toujours plus rares, emblématiques et esthétiquement exceptionnels. Les populations sauvages sont mises en péril par le braconnage d’espèces déjà fragilisées par de nombreux facteurs tels que la perte de leur habitat, la pollution, le changement climatique… Des réseaux de criminalité en bande organisée sévissent et récupèrent des animaux sauvages aux quatre coins du monde, capturés dans la nature et vendus sur le marché noir.
La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) a vocation à encadrer les conditions dans lesquelles les espèces en danger peuvent faire l’objet d’un commerce. Malheureusement, malgré cet accord international, le trafic d’espèces sauvages ne fait que progresser et pourrait mener à l’extinction de nombreuses espèces de primates, reptiles, oiseaux, amphibiens….
Je m’associe donc à la démarche de la Fondation 30 Millions d’Amis pour que la protection des espèces soit renforcée dans leur milieu naturel et que les efforts de lutte contre le trafic international d’espèces sauvages soient intensifiés, notamment par une application rigoureuse de la CITES.