Chantal Vidil
Rédaction
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Note : 0Ces huit nouvelles tentent de saisir quelques-unes des infinies variations qui se jouent dans la relation entre l’homme et l’animal : fascination, cruauté, effroi, amour, compassion, indifférence. Une complexité qui n’en finit pas d’interroger sur les liens que nous entretenons avec les autres espèces vivantes. La tonalité est sombre, expression d’une réalité violente trop souvent tue. L’auteure fait sienne l’interrogation de Jeremy Bentham : « La question n’est pas : peuvent-ils raisonner ? ni : peuvent-ils parler ? mais : peuvent-ils souffrir ? » Il advient pourtant que la lumière l’emporte dans cette lutte obscure, et que l’homme et la bête, touchés par la grâce, se réconcilient. Épiphanie fragile, comme suspendue.