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Des sénateurs se positionnent contre les cirques avec animaux sauvages

©Flickr/dirkjanranzijn

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1.01.1970
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Si l’opinion publique rejette massivement la présence d’animaux sauvages dans les cirques, de plus en plus de responsables politiques semblent (enfin !) lui emboîter le pas. Après des maires et des députés, ce sont désormais des sénateurs à leur tour qui pressent le gouvernement et la ministre de la Transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne, à légiférer pour une interdiction.

Résumé du livre

« Au-delà d’une question de bien-être animal, il s’agit d’une capacité à être humain ». Par une lettre puissante envoyée à Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, une trentaine de sénateurs et parlementaires de tous bords exhortent le gouvernement à agir sur la captivité et l’exploitation des animaux sauvages par les cirques. 

« Il faut respecter le vivant »

« C’est un combat qui me tient à cœur depuis longtemps et qui, je l’espère, trouvera bientôt une issue, souligne le sénateur Arnaud Bazin (LR), initiateur de cette lettre. Les animaux sauvages n’ont rien à faire dans les cirques, ni dans les cages. Ce n'est pas adapté, tous les spécialistes le disent. Il semble qu'une fenêtre s'ouvre pour agir. Si nous ne savons pas ici et maintenant agir pour le respect du vivant, nous prouvons notre incapacité à prendre en compte les plus faibles dans notre propre espèce. Commençons par respecter le vivant. L’exhibition de la souffrance n’est plus compatible avec nos connaissances et nos valeurs. J'ignore dans quelle mesure la crise sanitaire va influer sur la décision gouvernementale. Mais il me semble que cela devrait être accéléré. »

 

Au-delà d’une question de bien-être animal, il s’agit d’une capacité à être humain.

Arnaud Bazin - Sénateur (LR)

Ce cri du cœur intervient alors que le gouvernement a récemment mis en place un plan d’accompagnement financier pour les cirques et les zoos à hauteur de 19 millions d’euros, sans contrepartie aucune !  « La fédération des vétérinaires d'Europe recommande à toutes les autorités compétentes européennes et nationales d'interdire l'utilisation de mammifères sauvages dans les cirques itinérants dans toute l'Europe, rappelle Arnaud Bazin. Cela est motivé par l'impossibilité absolue de répondre de façon adéquate à leurs besoins physiologiques, mentaux et sociaux. »

Les politiques s'engagent pour l’interdiction des animaux sauvages

Le mouvement s’est même introduit dans les rangs de la majorité alors que 20 députés de LaRem, dont Samantha Cazebonne, Aurore Bergé et Laëtitia Romeiro-Dias se sont inquiétés des conditions de détention des animaux sauvages pendant le confinement. « Un animal sauvage en cage est un animal qui, à terme, se meurt », avaient-ils écrit. 

 

Montrons à tous que l’exhibition de la souffrance n’est plus compatible avec nos connaissances et nos valeurs.

A. Bazin 

La pression politique se fait de plus en plus intense sur le gouvernement alors que près de 400 communes de France - dont Paris-capitale - ont exprimé leur refus d'accueillir sur leur territoire des cirques exploitant des animaux sauvages, sous l'impulsion de la Fondation 30 Millions d'Amis et de l'association Code Animal. Par ailleurs, 72% des Français (+5 points par rapport à 2019) sont favorables à la fin de l'exploitation des animaux sauvages dans les cirques (Baromètre 2020 - Fondation 30 Millions d’Amis/IFOP). Plus de 324 000 personnes ont déjà signé la pétition de la Fondation 30 Millions d'Amis pour l'interdiction des animaux sauvages dans les cirques. Il serait temps que la France rejoigne les 23 pays de l'Union européenne sur 28 qui ont déjà adopté une telle mesure.

Plusieurs cirques ont déjà abordé cette transition par des alternatives ingénieuses comme les hologrammes du Cirque Roncalli (LIEN) ou l’éco-cirque de Joseph Bouglione. 

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