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Naissance d’un bébé tapir dans la forêt atlantique au Brésil

Les tapirs dispersent les graines d'arbres et régénèrent la forêt. ©Michelle Bender /flickr - Image d'illustration

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1.01.1970
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Un tapir sauvage est né dans la forêt atlantique ou « mata atlântica » (sud-est du Brésil), pour la première fois depuis la disparition de l’espèce dans la région, en 2014. Ses parents, nés en captivité, font partie d’un groupe réintroduit dans la nature par des scientifiques. La présence de ces animaux reconnus pour leur rôle de « jardiniers de la forêt » constitue un formidable espoir pour l’écosystème tropical, menacé par la déforestation. Une naissance saluée par la Fondation 30 Millions d'Amis.

Résumé du livre

Une photo en guise de faire-part ! La réserve écologique de Guapiaçu, dans l’Etat brésilien de São Paulo, fête la naissance d’un bébé tapir sauvage. Le jeune animal, qui aurait vu le jour autour du mois de janvier 2020, a été filmé par une caméra avec détecteur de mouvement alors qu’il se promenait tranquillement dans la végétation. Sa robe rayée de juvénile, rappelant celle du marcassin, ferait presque oublier que le tapir est génétiquement plus proche des équidés que des suidés (famille des sangliers et des cochons). Pourtant, sa courte trompe préhensile permet de le distinguer entre mille. Malheureusement, le caractère discret de ce mammifère – qui ne se déplace qu’à l’aube et au crépuscule – n’a d’égal que sa fragilité.

Un « ingénieur de l’écosystème » dont la présence est vitale pour la forêt

Les 4 espèces de tapirs – dont 3 vivent sur le continent américain et une en Asie – sont classées « Vulnérables » ou « En danger » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), toutes victimes de la déforestation et du trafic de faune sauvage. D’où l’importance du programme de réintroduction « Refauna », mis en place par une équipe de chercheurs brésiliens depuis près de 8 ans dans la forêt atlantique. « Toute l'équipe est très heureuse, se réjouit Maron Galliez, professeur de biologie à l'Institut fédéral de l’éducation, des sciences et de la technologie de Rio de Janeiro, cité par le Guardian. Nous savons maintenant que le projet va dans la bonne direction. » Et parce qu’une bonne nouvelle ne vient jamais seule, l’une des femelles semble être gestante... et pourrait donc bientôt donner naissance à un autre petit !

La naissance du premier tapir sauvage dans la région est une étape encourageante, non seulement pour la préservation de l’espèce, mais aussi pour la régénération de l’écosystème tout entier. Le mammifère herbivore contribue en effet au reboisement en dispersant les graines d’arbres à travers ses excréments, favorisant également le développement des jeunes pousses et les déplacements des autres habitants de la forêt lorsqu’il perce des couloirs à travers la dense végétation. Un véritable « ingénieur de l’écosystème », à l’instar du loup et du castor. Sa réintroduction bénéficiera donc à une myriade d’espèces, telles que les capybaras ou cabiaïs (gros mammifères semi-aquatiques), les tatous, les singes capucins, les toucans, ou encore les jaguars.

Lutter contre la déforestation et le braconnage

La présence bienfaisante des tapirs s’avère d’autant plus vitale que la forêt atlantique – classée au patrimoine mondial de l’Unesco – n’occupe plus que 7 à 15 % de sa superficie d’origine, rongée par la déforestation pour l’agriculture, l’élevage et l’urbanisation. Toutefois, précisent les chercheurs, leur survie ne sera assurée que si les autorités brésiliennes assurent une lutte efficace contre le déboisement et le braconnage. Si la déforestation de la forêt atlantique a bien diminué de 9,3 % en seulement quelques mois (données de l’Institut national brésilien de recherche spatiale), la situation reste néanmoins critique sur l’ensemble du territoire. C’est notamment le cas de la forêt amazonienne à l’ouest du pays, qui a vu son taux de déforestation repartir à la hausse sous la pression des acteurs industriels, alors que le point le plus bas avait été atteint en 2012 grâce à la mise en place d’une surveillance satellite et d’une police environnementale stricte.

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