S'il arrive souvent que des propositions de lois demeurent dans les tiroirs de l’Assemblée - car exclues de l'ordre du jour des parlementaires – il est, en revanche, plus rare qu'une PPL inscrite à l'ordre du jour, ne puisse parvenir jusqu'au vote. Placé à la suite d’un long débat sur le renforcement du droit à l'IVG, le texte de la PPL Animaux n'a pu être discuté que durant deux heures, de 22h à minuit. Un temps évidemment insuffisant, ralenti de surcroit par des manœuvres parlementaire orchestrées par des députés « Les Républicains » et UDI.
De nombreuses personnalités politiques ont déploré l’enterrement de cette PPL. Le député européen Pascal Durand (EELV) regrette « que les conditions du débat (et les obstructions multiples) n'aient pas permis le vote de la loi sur la condition animale », mais voit néanmoins « un progrès » au fait que cette thématique ait été abordée dans les rangs de la représentation nationale. Pierre-Yves Bournazel (Agir) partage avec son homologue « que l'examen de la PPL Animaux n'ait pu être mené à son terme » affirmant que « notre société doit progresser sur le bien-être animal ». Pour l’élu, le bien-être animal « doit s'inscrire dans la transformation durable de nos modes de production et de consommation ».
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