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Protection

La France met fin aux cirques avec animaux sauvages, aux delphinariums et aux fermes à fourrure

La Fondation 30 Millions d'Amis, qui se bat depuis de nombreuses années pour la fin des animaux sauvages dans les cirques, l'interdiction des delphinariums et la fermeture des fermes à fourrure, sera vigilante sur l'application des annonces./©Pixabay – Adobe Stock – L214

La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili annonce l’interdiction progressive des animaux sauvages dans les cirques itinérants, la fin des delphinariums et l’arrêt des élevages de vison d’Amérique. Les ONG de protection animale – dont la Fondation 30 Millions d’Amis – se félicitent de ces décisions visant à améliorer le bien-être des animaux sauvages captifs, mais restent vigilantes concernant le calendrier.

Des mesures tant attendues ! « Ce n’est pas la fin d’une période, c’est le début d’une nouvelle ère », a lancé la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, à l’heure d’annoncer la fin progressive des animaux sauvages dans les cirques itinérants, des delphinariums et des élevages de vison (29/9/2020).

Les organismes de protection animale – dont la Fondation 30 Millions d’Amis – se félicitent de ces décisions gouvernementales qui vont dans le bon sens. Mais la Fondation 30 Millions d’Amis, qui est sur le front sur ces combats depuis de nombreuses années, reste vigilante sur le suivi de ces annonces, déplorant toutefois l’absence de calendrier précis pour encadrer la transition vers un cirque sans animaux sauvages. « Ces annonces répondent à une attente sociétale forte en termes de protection animale, réagit Reha Hutin, présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis. C’est l’aboutissement de tout le travail des associations de protection animale depuis de très longues années. Il était temps que nos appels maintes fois réitérés soient enfin pris en compte ; nos dirigeants ne pouvaient résister plus longtemps à cette véritable lame de fond. »

Les animaux sauvages dans les cirques, c’est (bientôt) fini !

 

Nous regrettons l’absence de calendrier pour la transition vers un cirque sans animaux.
Reha Hutin

La pression se faisait de plus en plus forte sur les cirques avec animaux sauvages. Alors que plus de 400 villes – dont Paris – ont interdit la présence de ces cirques sur leur territoire, le gouvernement finit par concrétiser la volonté d’une immense majorité des Français (72 % des Français sont pour l’interdiction des animaux sauvages dans les cirques, Baromètre 2020-Fondation 30 Millions d’Amis-IFOP). « Il est temps que notre fascination ancestrale pour ces êtres sauvages ne se traduise plus par des situations où l'on favorise leur captivité par rapport à leur bien-être », a justifié Barbara Pompili. Le flou reste toutefois entier sur le calendrier de cette transition, la ministre ayant parlé « d’une fourchette », sans plus de précision. Elle pourrait être comprise entre 5 et 10 ans.

« Nous saluons cette prise de position claire, se réjouit Reha Hutin. La Fondation 30 Millions d’Amis se bat pour cela depuis de très nombreuses années. Nous connaissons la sordide réalité du sort réservé à ces animaux sur le terrain pour en avoir sauvé des dizaines et des dizaines. Toutefois, nous regrettons que la décision de la ministre ne soit pas assortie d’un calendrier contraint et précis. » Pour accompagner cette évolution, plus de 8 millions d’euros seront investis par l’État pour la reconversion des cirques et des personnels des delphinariums.

« Il s’agit d’une victoire historique, réagit Alexandra Morette, présidente de Code Animal, partenaire de la Fondation 30 Millions d’Amis. Nous sommes vraiment contents. C’est la première fois que nous avons une réelle avancée. C’est l’issue positive d’un travail de 15 ans ! Il faut maintenant assurer un travail de suivi de ces mesures car il y a encore des zones d’ombre, notamment sur le devenir des animaux sauvages. »

Fin des delphinariums, cette fois, c’est la bonne !

 

Nos dirigeants ne pouvaient résister plus longtemps à cette véritable lame de fond.
Reha Hutin

Barbara Pompili a également annoncé l’interdiction de la reproduction et l’introduction de nouveaux orques et dauphins dans les trois delphinariums du pays. De plus, aucun nouveau delphinarium ne pourra être créé. La ministre a formulé l’idée de créer un sanctuaire pour accueillir les orques en captivité sous 2 ans et les dauphins « entre 7 à 10 ans. »

« Elle a eu plus de courage que tous les autres ministres réunis, applaudit Christine Grandjean, présidente de l’association C’est Assez !, partenaire de la Fondation 30 Millions d’Amis. Elle a foncé. La France vient de faire un grand pas. Je suis très émue. Maintenant, il va falloir travailler sur les sanctuaires. Un autre combat pour les animaux est devant nous. » Selon le baromètre Fondation 30 Millions d’Amis / Ifop – 2020, 69 % des Français souhaitaient l’interdiction des delphinariums.

Les fermes à fourrure fermées d’ici 5 ans

 

Notre combat ne s’arrête pas, bien au contraire.
Reha Hutin

Dernière mesure à saluer, l’interdiction des élevages d’animaux pour leur fourrure ! Barbara Pompili a annoncé la fermeture sous 5 ans de l’élevage des visons d’Amérique pour leur fourrure. « C’était une décision attendue et nous nous en réjouissons, confie Brigitte Gothière, co-fondatrice de L214 à 30millionsdamis.fr. La France rattrape ainsi son retard sur les autres pays. » « Les caméras de l’émission 30 Millions d’Amis ont été parmi les premières à révéler au public l’horreur de ces fermes élevage, précise Reha Hutin. Aujourd’hui, la fourrure n’est plus acceptable. Ni sa production, ni son commerce. D’autres pays européens l’ont compris bien avant nous ! »

La Fondation 30 Millions d’Amis salue les décisions gouvernementales même si elle reste particulièrement vigilante sur leur mise en application. « Il faut savoir reconnaître lorsque de bonnes décisions sont prises, insiste Reha Hutin, mais pour autant ne pas oublier toutes les cruautés que l’on continue de faire subir aux animaux. Notre combat ne s’arrête pas, bien au contraire. Nous poursuivons notre action et notre soutien à la mobilisation citoyenne initiée par le RIP et nous félicitons des initiatives parlementaires qui se multiplient sur le bien-être animal. Nous devons avancer, aller plus loin ! »