Les kangourous reviennent là où le brasier est déjà passé. © /Dimmocks retreat wildlife rehabilitation and rescue
Dans l’enfer des incendies qui ravagent une partie de l’Australie, de nombreux animaux déploient diverses solutions pour tenter de survivre au sinistre. Malheureusement, toutes les espèces n’ont pas la même résistance ou capacité à fuir. 30millionsdamis.fr revient sur les stratégies mises en place par ces (trop) nombreuses victimes pour échapper à la catastrophe.
Victimes directes des flammes ou du manque de nourriture et de refuge, plus d’un milliard d’animaux auraient, selon le chercheur Chris Dickman et le Fonds mondial pour la nature (WWF), déjà succombé aux incendies en Australie. Dans cet enfer, les espèces animales – dont certaines sont plus que jamais menacées d’extinction – s’efforcent de survivre à la catastrophe.
Selon une étude relayée par le Huffington Post (08/01) les techniques développées par les animaux pour échapper aux feux sont multiples. Des rongeurs et marsupiaux s’abritent dans les terriers déjà creusés par d’autres animaux, comme le Wombat, une sorte de marmotte australienne. Certains petits mammifères, à l’instar du rat des marais australien, se réfugient dans la cendre. L’échidné – appartenant au groupe des ornithorynques – parvient à abaisser la température de son corps pour accroître ses capacités de résistance, tandis que des grenouilles se réfugient dans les plantes les plus résistantes aux flammes, à l’instar de fleurs sauvages nommées « banksia ».
D’autres animaux, en revanche, fuient en masse pour trouver des abris. Des kangourous parviennent à fuir les feux, en groupe, en se dirigeant vers des lieux qui leur serviront de refuge : près d’un ruisseau ou dans un secteur où le brasier a déjà sévi. Alertées par l’odeur de fumée, des espèces de chauves-souris, quant à elles, quittent en masse les zones forestières en proie aux flammes par les airs.
La destruction des habitats est telle que des espèces, déjà fragilisées, pourraient disparaître : « Beaucoup de forêts mettront des décennies à se remettre et certaines espèces seraient au bord de l’extinction », déplore Dermot O’Gorman, directeur de WWF en Australie. Parmi celles qui risquent de succomber figurent des petits marsupiaux - comme le potoroo à long nez, la souris marsupiale ou l’opossum pygmée des montagnes - mais aussi la grenouille corroborée du sud.
Les koalas, eux, finissent à court d’énergie et désorientés. Ils se réfugient alors dans la canopée, tout en haut des arbres, ce qui les rend plus vulnérables aux feux et plus difficilement repérables. Des chiens renifleurs ont donc été spécialement formés pour secourir ces marsupiaux en détresse.
Commenter
Vous souhaitez déposer un commentaire dans cette liste de discussion ? Pour ce faire, il faut vous créer un compte. La création de compte est GRATUITE : Créez votre compte ou bien identifiez vous.
14 commentaires