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Justice

Un transporteur maritime de moutons poursuivi pour la mort de 2400 animaux

Des milliers de moutons ont suffoqué dans une chaleur extrême lors de leur transport par bateau vers le Moyen-Orient. ©60 Minutes

Après la mort de plus de 2400 moutons sur un cargo à destination du Moyen-Orient à l’été 2017, les autorités d’Australie-Occidentale annoncent l’ouverture d’une procédure judiciaire à l’encontre du transporteur (31/07/2019). La Fondation 30 Millions d’Amis se révolte contre les transports d’animaux vivants, sous une chaleur écrasante et dans des conditions déplorables.

Plus de 2400 moutons, morts de stress sous une chaleur écrasante. L’affaire de l’Awassi Express – du nom du cargo qui transportait d’Australie vers le Moyen-Orient un total de 63 804 ovins – avait ému le monde entier en août 2017, des lanceurs d'alerte ayant diffusé les images d’animaux agonisant sous plus de 35°C. Deux ans après, la société "Emanuel Exports" est enfin poursuivie pour cruauté envers les animaux, révèle un article du journal britannique The Guardian (31/07/19).

Moratoire sur l’export d’animaux vers le Moyen-Orient

Suite au scandale, il aura d’abord fallu attendre plusieurs mois avant que la société responsable de la tragédie, basée à Perth, ne perde sa licence d’exportation d’animaux vivants. Aujourd’hui, les autorités de l’Etat d’Australie-Occidentale annoncent non seulement l’ouverture d’une procédure judiciaire, mais également la mise en place de nouvelles mesures de contrôle à bord des navires ainsi que d’un moratoire de 3 mois sur l'exportation de moutons vivants vers le Moyen-Orient.

Le même transporteur avait déjà été épinglé pour la mort de plus de 3000 moutons sur le navire Al Messilah en juillet 2016, à destination de Doha (Qatar). La firme et deux de ses anciens directeurs sont accusés par le département des Industries primaires et du Développement régional d’Australie-Occidentale de violation des lois sur le bien-être des animaux. Le transport d'un animal « d'une manière qui cause ou est susceptible de causer un préjudice inutile » est passible d'une amende de 50 000 dollars australiens (environ 31 000 €) et de 5 ans d'emprisonnement, selon The Guardian. Le procès devrait se tenir dans les prochains mois.

Notre pays n’est pas un modèle

Chaque année en France, près d’un milliard de volailles et 37 millions de bovins, cochons, moutons, chèvres et équidés sont acheminés vivants à l’intérieur de l’Union européenne et vers des pays tiers. Piégées à l’intérieur de camions de marchandises surchargés et surchauffés pendant des heures, voire plusieurs jours, les bêtes agonisent de faim et de soif et succombent dans les pires souffrances.

Au moment du terrible épisode de canicule de la semaine du 22 juillet 2019, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation Didier Guillaume avait entendu l’appel de Reha Hutin, Présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis, prenant un arrêté pour suspendre temporairement le transport d’animaux vivants. Nécessaire mais insatisfaisant, l’arrêté mentionnait de nombreuses exceptions. La Fondation 30 Millions d’Amis exige la limitation des transports d’animaux vivants à 8 heures par jour et l’arrêt des exportations hors Union européenne, et demande d’entamer dans les plus brefs délais des négociations pour améliorer le sort des animaux d’abattoir et pour éviter cette barbarie.