Des chevaux sont laissés dehors sous des températures glaciales au Canada./©Capture d'écran Welfarm
Des images d’une cruauté inouïe montrent les conditions sordides dans lesquelles vivent les chevaux en Uruguay, en Argentine et au Canada. Ces révélations relayées en France par l'association Welfarm, pointent la responsabilité de la France, principal client de la viande chevaline issues de ces pays.
Des cadavres de poulains morts à la naissance, des chevaux avec la peau sur les os qui luttent pour survivre quand d’autres convulsent sous des températures de -30°C…
#ALERTEVIANDECHEVALINE ⚠️ @libe publie l'enquête de TSB/AWF et WELFARM sur les conditions de vie abominables des #chevaux abattus en Amérique puis consommés en #France. ???? [???? https://t.co/cg8XY5b2Mh]
— Welfarm (@WelfarmFR) 12 juin 2019
⛔️ STOP À L'IMPORTATION DE VIANDE CHEVALINE ⛔️https://t.co/K0ZTlqAc99 pic.twitter.com/tDEtpCC51T
Les images tournées entre avril 2018 et février 2019 par les associations Tierschutzbund Zürich (TSB) et Animal Welfare Foundation (AWF) - et relayées en France par l'association Welfarm - montrent les cruelles conditions de vie des chevaux dans trois pays produisant de la viande chevaline : l’Argentine, l’Uruguay et le Canada. Des images épouvantables qui interpellent d’autant plus que la France aurait importé 4 300 tonnes de cette viande selon Welfarm. En effet, la viande vendue dans les hypermarchés français provient à 34 % d’Argentine (1970 tonnes), 28 % d’Uruguay (1370 tonnes) et 14 % du Canada (950 tonnes).
Dans le plus gros abattoir canadien à Bouvry-Export, les chevaux transportés par camions depuis les Etats-Unis « passent six mois dans des enclos surpeuplés avant d’être abattus », précise Welfarm. En Uruguay et en Argentine, « les chevaux qui valent trop peu pour être soignés iront grossir les monceaux de cadavres qui s’empilent à l’arrière des bâtiments. » A la suite de ces alertes, les associations de protection animale demandent la suspension des importations de viande chevaline issue d’Amérique. Welfarm a mis en place un site pour écrire aux supermarchés et bouchers français afin de les exhorter à agir.
Une enquête qui n’est pas sans rappeler celle sur les juments élevées pour leur sang en Argentine et en Uruguay : maltraitées, voire saignées, pour extraire une hormone vendue aux laboratoires… y compris en France.
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