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Cliquez sur les photos pour afficher le diaporama / ©Nicolas Jonval

Les espèces protégées à l’honneur

« L’art permet de toucher les gens plus profondément, estime le peintre azuréen. Encore plus qu’une photographie. C’est une porte ouverte à l’imagination, la découverte… Une toile est un retour au regard enfantin, à l’enfant que nous avons été. Chacun peut se réapproprier la peinture. » Après avoir rencontré un franc succès avec son tableau « le petit corbeau » rendant hommage à l’oiseau, Nicolas Jonval a porté son attention sur les espèces protégées. « Je suis à fond sur le sujet, sourit l’artiste. Je suis outré par les massacres des rhinocéros ou la maltraitance des éléphants. Cela me touche au plus profond de moi-même. Mais au lieu de montrer l’horreur, j’ai décidé de prendre le contre-pied en dévoilant leur beauté. »

« Jamais eu autant de retours »

Pour ces peintures très colorées, l’artiste utilise « la paréidolie », un style qui s’inspire des formes humaines ou animales que peuvent prendre les nuages lorsqu’on les scrute. Avec plus de 200 tableaux à son actif, Nicolas Jonval a remarqué un véritable sursaut d’intérêt depuis qu’il a commencé à peindre les animaux. « Je n’ai jamais eu autant de retours, se félicite ce passionné. Nous sommes dans une époque où la sensibilité envers les animaux est très importante. Si les êtres humains respectaient davantage les animaux, ils se respecteraient beaucoup plus eux-mêmes. »

Son prochain tableau incarnera un rhinocéros, un animal particulièrement touché par la cruauté humaine. « C’est mon animal préféré depuis que je suis gosse, confie Nicolas Jonval. Cet aspect préhistorique, impressionnant m’a toujours interpellé. »