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Enquête

Abattoirs : l'association de consommateurs CLCV pour des contrôles inopinés et plus de transparence

Paris, 10 nov 2015 (AFP) - L'association de consommateurs CLCV souhaite que les inspections inopinées soient renforcées dans les abattoirs et demande plus de transparence de la part de l'Etat, après la diffusion en octobre d'une vidéo montrant des mauvais traitements dans l'abattoir d'Alès (Gard), a-t-elle indiqué mardi dans un communiqué.

L'association "souhaite que les inspections soient renforcées et que celles-ci se fassent de manière inopinée de façon à maintenir une pression de contrôle officiel assurant la fiabilité de notre chaîne alimentaire". Par ailleurs, la CLCV "demande davantage de transparence sur ce que fait l'État dans ce domaine". De la même manière que la loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt prévoit d'afficher les résultats des contrôles effectués dans les restaurants, la CLCV "demande que les résultats des inspections effectuées dans les abattoirs soient communiqués aux associations de consommateurs et au public et les manquements sanctionnés". "Seul un dispositif public indépendant de contrôle des abattoirs est à même de garantir aux consommateurs une sécurité sanitaire maximale. Or, à plusieurs reprises, la Cour des comptes et l'Office alimentaire et vétérinaire (OAV) ont mis en évidence, de graves lacunes dans l'inspection vétérinaire en abattoir", rappelle l'association. L'association de défense des animaux L214, opposée à l'élevage, a diffusé en octobre des images filmées en caméra cachée à l'abattoir d'Alès. On y voit notamment des bovins et des moutons en train d'être saignés alors qu'ils ont repris connaissance après avoir été étourdis, ou des porcs entassés dans une cage qui descend dans une fosse où ils seront asphyxiés au CO2. L'abattoir a été fermé à titre conservatoire. Le parquet d'Alès a ouvert une enquête préliminaire sur des "faits d'acte de cruauté, mauvais traitements sur animaux".