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Justice

Kenya : le "baron" du trafic d'ivoire libéré sous caution

Mombasa (Kenya), 21 août 2015 (AFP) - Un homme soupçonné d'être le chef d'un groupe de trafic d'ivoire a été libéré sous caution par un tribunal de Mombasa, au Kenya, décision dont les procureurs ont déclaré vouloir faire appel.

Le Kényan Feisal Mohammed Ali, qui figurait sur une liste d'Interpol des neuf suspects les plus recherchés pour des crimes contre l'environnement, a été arrêté en Tanzanie en décembre après avoir fui le Kenya, et a été extradé vers la ville portuaire de Mombasa pour y être jugé. M. Ali était encore en garde à vue vendredi après-midi, alors que sa famille rassemblait les 10 millions de shillings (85.800 euros) de caution que lui a imposés le juge Davis Karani. Feisal Mohammed Ali est accusé de possession et trafic de plus de deux tonnes de défenses d'éléphants - l'équivalent d'au moins 114 éléphants abattus - d'une valeur estimée à 4,2 millions d'euros. Les procureurs affirment qu'il est l'acteur principal d'un réseau de crime organisé s'étendant des parcs africains aux marchés asiatiques, très friands d'ivoire. M. Ali a nié toutes ces accusations. Paula Kahumbu, directrice de l'organisation de conservation Wildlife Direct, a qualifié cette libération de "choquante, décevante, incroyable". Il avait déjà été libéré sous caution pour motifs médicaux en mars, une décision dont le Bureau du directeur des poursuites publiques (OPDD) du Kénya avait déjà fait appel. Plus de 30.000 éléphants sont massacrés chaque année afin de satisfaire la demande d'ivoire en Chine et en Asie du sud-est, où le kg d'ivoire s'échange à plus de 2.000 dollars (1.790 euros). Seulement 7 % des personnes reconnues coupables d'infractions contre les éléphants et les rhinocéros par les tribunaux kényans vont en prison, bien que leurs crimes soient passibles de peines allant jusqu'à 10 ans d'emprisonnement, d'après une étude de Wildlife Direct publiée en 2014.