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Mort du lion Cecil : l'organisateur du safari dit n'avoir rien fait "d'illégal"

Johannesburg, 31 juil 2015 (AFP) - L'organisateur du safari au cours duquel un chasseur américain a tué un lion à crinière noire protégé au Zimbabwe a affirmé vendredi avoir "obtenu un permis" et n'avoir rien fait "d'illégal", ajoutant que son riche client du Minnesota était "totalement innocent".

Joint au téléphone par l'AFP à Bulawayo, la deuxième grande ville du Zimbabwe, Theo Bronkhorst a confirmé que le chasseur Walter Palmer avait payé 55.000 dollars, acquitté en toute légalité par virement bancaire. M. Palmer, dont le Zimbabwe a demandé l'extradition, "est totalement innocent dans toute cette affaire. Il a effectué et acheté une chasse auprès de moi qui était légale", a-t-il dit. "J'ai été engagé par un client pour organiser une expédition de chasse pour lui, et nous avons tué un vieux lion mâle dont nous pensions qu'il avait passé l'âge de se reproduire. Je ne pense pas avoir fait quoi que ce soit d'illégal", a-t-il déclaré. La demande d'extradition du ministère de l'Environnement est "tragique et à courte vue" et "cela va uniquement conduire les clients payant en devises étrangères à se demander s'ils doivent même encore venir au Zimbabwe", a encore dit le chasseur zimbabwéen. M. Bronkhorst, qui affirme avoir reçu "beaucoup, beaucoup de menaces de mort", a nié que le lion ait été appâté hors de sa réserve, le parc animalier de Hwange, le plus grand du Zimbabwe. "C'est du grand n'importe quoi. Ce lion était 2,3 km à l'intérieur de la propriété où nous chassions, et il a été tué le tout premier soir pour la simple raison que quand nous sommes arrivés, il était en train de se nourrir sur une carcasse d'éléphant tué lors d'une précédente chasse", a-t-il affirmé. "Nous avions obtenu un permis pour la chasse à l'arc (...). De mon point de vue, nous avons tout fait dans les règles", a-t-il poursuivi, estimant n'avoir aucune raison d'aller en prison. "Tout ça est monté en mayonnaise hors de toute proportion par les réseaux sociaux, c'est un complot pour interdire toute la chasse, particulièrement la chasse au lion au Zimbabwe". Il a aussi démenti les quarante heures d'agonie du lion : "l'animal a été tiré approximativement à 22H00 le soir et il était environ 09h00 le lendemain quand nous l'avons achevé après l'avoir trouvé", a-t-il dit, passant sous silence le fait que la chasse est en principe interdite après la tombée de la nuit. "Je regrette très sincèrement d'avoir tué cet animal magnifique qui s'est avéré être une icône dont je ne connaissais même pas l'existence", a-t-il dit. "Nous étions tous les deux totalement effondrés que ce truc ait un collier". Cela n'a pas empêché son client américain de prendre des photos avec son appareil. Quant au collier, "je pensais le rendre quand le client serait reparti", a-t-il dit.