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La vie à la dure fait des oiseaux de meilleurs chanteurs (étude)

Environnement hostile et météo capricieuse poussent les oiseaux à devenir de meilleurs chanteurs, vraisemblablement parce que les femelles y sont plus difficiles à séduire, selon une étude scientifique publiée jeudi.

WASHINGTON, 21 mai 2009 (AFP) - Environnement hostile et météo capricieuse poussent les oiseaux à devenir de meilleurs chanteurs, vraisemblablement parce que les femelles y sont plus difficiles à séduire, selon une étude scientifique publiée jeudi. "Quand l'environnement devient changeant ou imprévisible, les chants (des oiseaux) deviennent plus élaborés", explique un des auteurs de cette étude, Carlos Botero, un chercheur du National Evolutionary Synthesis Center (NESCent), un centre de recherche basé à Durham (Caroline du Nord, sud-est) ayant travaillé sur ces travaux en liaison avec le Cornell Lab of Ornithology et l'université McGill de Montréal (Canada). C'est également dans ces milieux que les conditions de survie et de reproduction deviennent "plus compliquées", en raison de l'incertitude pesant sur la recherche de nourriture et de la difficulté de trouver la compagne idéale, selon cette étude parue dans la revue scientifique américaine Current Biology. Or les oiseaux mâles chantent d'abord pour séduire les femelles et les qualités d'interprétation entrent directement dans le processus de séduction. "Les mâles qui chantent des mélodies complexes ont généralement moins de parasites et une meilleure progéniture", relève M. Botero. Pour vérifier l'existance d'un lien entre les conditions de vie et les qualités de chanteurs des oiseaux, M. Botero a réuni des sons dans le monde entier, équipé d'un matériel d'acquisition sonore ultra sensible, captant près de 100 enregistrements provenant de 29 espèces différentes. Ces données ont été transférées sur ordinateur et converties en graphiques. Elles ont ensuite été mises en perspective avec les relevés de température et de précipitation des milieux étudiés, révélant que les chants étaient plus complexes dans des conditions difficiles. M. Botero et son équipe aspirent maintenant à vérifier si ce constat s'applique chez d'autres espèces, y compris chez l'homme.