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Justice

Puy-de-Dôme : le propriétaire d'un zoo soupçonné de trafic international d'animaux

Clermont-Ferrand, 27 mars 2015 (AFP) - Le propriétaire du parc zoologique des Monts du Livradois d'Auvergne, à Champétières, près d'Ambert (Puy-de-Dôme) a été mis en examen et écroué pour trafic international d'animaux protégés en bande organisée, a-t-on appris vendredi soir auprès de son avocat, confirmant une information publiée par le quotidien régional La Montagne.

Originaire de Belgique, Alain Albrecht est soupçonné d'avoir acheté puis revendu plusieurs animaux dans le but de faire des bénéfices. Selon des informations publiées par le quotidien, il aurait conclu récemment "une transaction (...) autour de deux panthères des neiges" achetées en Allemagne, qu'il aurait ensuite "cédées à des Russes" pour un montant de "50.000 euros". Il est par ailleurs soupçonné "d'avoir laissé mourir des animaux de faim, d'en avoir achevé d'autres à coups de fusil, d'avoir sciemment découpé des bêtes mortes pour en nourrir d'autres", ajoute encore La Montagne. Interrogé par l'AFP, le procureur de la République de Clermont-Ferrand Pierre Sennès a confirmé la mise en examen du prévenu "pour importation, détention et transport en bande organisée d'espèces non domestiques, récidive d'exploitation irrégulière d'établissement détenant des animaux non domestiques et poursuite de l'exploitation d'un établissement pour la détention d'espèces non conformes". Il a par ailleurs confirmé son placement en détention provisoire, sans toutefois donner plus de détails sur cette affaire. "Il réfute toute maltraitance envers les animaux. Concernant le trafic, on lui a vendu des animaux avec des certificats attestant qu'il pouvait les céder et les revendre. Est-ce des faux ? En tout état de cause, il a été abusé", a réagi son avocat, Me Jean-Hubert Portejoie, contacté par l'AFP. Il a fait appel de la détention de son client. "Le vrai problème, c'est le devenir des animaux. Il n'y a aucune certitude désormais sur l'entretien de ceux-ci", a ajouté l'avocat, qui demande à la préfecture "de s'occuper des conséquences de la fermeture du parc". Le mis en cause, qui avait pris la tête du parc en 2011, alors baptisé "le zoo du Bouy" avait déjà été condamné en 2012 pour maltraitance animale à six mois d'emprisonnement avec sursis et à une interdiction d'exercer toute activité en contact avec les animaux, pendant un an. Il avait alors dénoncé "un acharnement incroyable" dans les colonnes du journal.