MELUN, 05 mars 2014 (AFP) - Désargentée, la Protection civile de Seine-et-Marne a lancé un appel au financement participatif en ligne (crowdfunding) pour mettre sur pied une unité cynotechnique, une première en France.
MELUN, 05 mars 2014 (AFP) - Désargentée, la Protection civile de Seine-et-Marne a lancé un appel au financement participatif en ligne (crowdfunding) pour mettre sur pied une unité cynotechnique, une première en France.
Depuis un mois, une souscription (http://www.mymajorcomp
any.com/projects/creation-unite-cynotechnique-adpc-77) est ouverte pour tenter de récolter au moins 5.000 euros sur My Major Comp
any, l'une des principales plateformes de fin
ancement participatif. Mercredi, le projet avait recueilli 1.022 euros de 26 personnes, d'abord des proches de l'association en Seine-et-Marne, rejoints par quelques inconnus, a expliqué à l'AFP le vice-président de la Protection civile d
ans le département Thomas Ringenbach. Il restait 78 jours pour contribuer. Comme toujours sur les plateformes de fin
ancement participatif, les contributions sont assorties de récompenses : une lettre de remerciement et une photo pour 3 euros donnés, jusqu'à une journée d'entraînement avec la Protection civile, d
ans le rôle de la victime, pour un don de 500 euros. Les trois chiens sont élevés depuis un
an et demi et l'argent servira à acheter du matériel : harnais, longes ou encore véhicules d'intervention. Les chiens sauveteurs ou renifleurs "ne nous rapporteront pas d'argent, mais c'est un projet très import
ant pour la Protection civile" en Seine-et-Marne, que l'association cherchait à fin
ancer, explique M. Ringenbach.
L'unité cynotechnique sera au moins d
ans un premier temps la seule d'Île-de-Fr
ance, et peut servir au quotidien à retrouver des personnes disparues, des malades d'Alzheimer égarés par exemple, et d
ans des cas exceptionnels, comme des catastrophes, pour retrouver des personnes enfouies sous des décombres. "Je passe des heures à faire des dem
andes de fin
ancement, et personne ne nous suit", regrette M. Ringenbach. L'association de bénévoles a un budget de 30.000 à 35.000 euros mais des charges quasiment équivalentes, et s'est fait dérober 5.000 euros de matériel en décembre. Elle dépend entièrement des missions pour lesquelles elle est payée ou défrayée, comme les postes de secours sur les gr
ands rassemblements par exemple. L'appel au fin
ancement participatif est une première en Fr
ance, mais ce type d'appel au public, inédit pour la Protection civile, devient indispensable "face au désengagement de l'État", a commenté Samuel Gilm
and, le directeur national des opérations.
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