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Trafic d'ivoire : deux hommes écroués sur la Côte d'Azur

NICE, 14 fév 2014 (AFP) - Deux hommes, soupçonnés de trafic d'objets en ivoire, ont été mis en examen et écroués vendredi à Grasse, a-t-on appris de source judiciaire.

NICE, 14 fév 2014 (AFP) - Deux hommes, soupçonnés de trafic d'objets en ivoire, ont été mis en examen et écroués vendredi à Grasse, a-t-on appris de source judiciaire. Les deux hommes ont été mis en examen pour "tentative d'escroquerie en bande organisée" ainsi que "détention ou transport en bande organisée de produits d'animaux protégés" en l'occurrence des éléphants, précise le parquet de Grasse. L'enquête a été menée par les gendarmes de l'Office central de la lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP), avec l'appui des groupements de gendarmerie des Alpes-Maritimes et de l'Hérault. Ils avaient interpellé mardi trois tziganes, soupçonnées de se livrer à un trafic de défenses d'éléphants et d'objets sculptés en ivoire, détaille un communiqué de l'OCLAESP. Fin 2013, l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) avait contrôlé une salle des ventes de Cannes, où étaient mis en vente deux paires de défenses d'éléphants d'un poids total de 110 kg et d'une valeur estimée entre 55.000 et 80.000 euros. Des vérifications avaient permis de découvrir que les documents officiels autorisant la détention et le commerce de ces défenses étaient des faux. Une information judiciaire avait alors été ouverte par le parquet de Grasse. Les perquisitions effectuées aux domiciles des trois personnes interpellées dans les Alpes-Maritimes et l'Hérault ont permis la découverte et la saisie de trois défenses d'éléphant et de vingt-trois objets en ivoire sculptés, précisent les gendarmes, qui poursuit son enquête pour déterminer la provenance des objets. "La France et la Chine ont récemment détruit d'importants stocks de défenses illégalement détenues et les Etats-Unis viennent d'interdire le commerce des objets en ivoire", se félicite l'OCLAESP dans son communiqué.